TLT : prolongation du redressement judiciaire jusqu'au 20 février.

« Une lueur d'espoir pour TLT », c'est en ces termes que l'administrateur judiciaire, Me Baron qualifie la décision du Tribunal de commerce de Toulouse qui a tranché en faveur de la prolongation de la période de redressement judiciaire jusqu'au 20 février prochain. « Le procureur nous a dit qu'il fallait des garanties » a rapporté à l'issue de l'audience l'avocate des salariés, Me Christine Vaysse-Lacoste.« Il a même ajouté qu'on ne jouait pas avec le Tribunal de Commerce.

« Une lueur d'espoir pour TLT », c'est en ces termes que l'administrateur judiciaire, Me Baron qualifie la décision du Tribunal de commerce de Toulouse qui a tranché en faveur de la prolongation de la période de redressement judiciaire jusqu'au 20 février prochain. « Le procureur nous a dit qu'il fallait des garanties » a rapporté à l'issue de l'audience l'avocate des salariés, Me Christine Vaysse-Lacoste.

« Il a même ajouté qu'on ne jouait pas avec le Tribunal de Commerce. Cela veut dire que si des garanties financières ne sont pas au rendez-vous fin février la piste de la liquidation judiciaire n'est pas à écarter. Je suis donc vigilante et raisonnablement optimiste » ajoute Me Christine Vaysse-Lacoste. Pour cela, « il faut donc que les actionnaires apportent des garanties le 20 février, et si c'est le cas, alors on aura avancé » ajoute l'administrateur judiciaire. De son côté, le président de TLT, Pierre Carli, se veut rassurant au terme d'une semaine riche en rebondissements : « on a fait des progrès depuis ces dernières heures, 4 actionnaires poursuivent la route malgré les difficultés, il s'agit de la Mairie de Toulouse, des Groupes Caisse d'Epargne, La Dépêche du Midi et Sud Communication, le pôle média du groupe Pierre Fabre. Un seul actionnaire nous abandonne, c'est le groupe Lagardère, et à priori, le TFC, via Olivier Sadran, est intéressé pour entrer dans le capital. C'est à lui de voir s'il reprend la totalité des parts du groupe parisien, c'est-à-dire 20 %. Pour l'heure, je ne sais pas ce qu'il va faire ». Hier, sur le site d'Objectifnews.com, Olivier Sadran président du TFC et également PDG de Newrest confirmait qu'il s'intéressait au dossier : « si le projet est cohérent et viable, pourquoi pas ? » De son côté, Pierre Carli veut désormais aller vite en s'attaquant « le plus rapidement possible » au dossier de la « restructuration », il ne veut « pas entendre parler de plan social, ce seront des négociations au cas par cas. Je veux privilégier la négociation douce, et favoriser le départ de ceux qui le souhaitent. Cette télévision doit pouvoir fonctionner avec un effectif de 24 salariés permanents ».


En photo : Pierre Carli, Président de TLT ( à gauche au 1er plan) en discussion avec l'administrateur judiciaire, Me Baron (à droite), vers 13h après l'audience, dans les couloirs du Tribunal de commerce de Toulouse. Au centre, l'avocat de la direction de TLT, Me Sébastien Brunet. (Photo JWF)

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