Salon immobilier : une fréquentation en baisse mais des acheteurs toujours présents

Moins de visiteurs mais davantage de vrais acheteurs : voilà qui pourrait résumer l'ambiance du salon immobilier qui s'est tenu à Toulouse le week-end dernier. Les professionnels se disent soulagés.
Le salon de l'immobilier a attiré moins de visiteurs mais les acheteurs portaient de vrais projets

12.880 visiteurs. C'est le chiffre officiel communiqué par les organisateurs du salon de l'immobilier qui vient de s'achever. « C'est absolument stable par rapport au salon d'octobre dernier », assure Pacifique Robineau, l'organisateur. Cependant, pour les professionnels, les comptes n'y sont pas tout à fait. « Il y avait clairement moins de monde que d'habitude, environ 20 % de moins », indique la douzaine d'adhérents de la FNAIM qui faisaient stand commun.

Malgré une fréquentation qualifiée de moyenne, les gens qui étaient là avaient de vrais projets, a cependant constaté Christophe Latcher, de l'agence Balma Immo : « Nous avons eu de nombreux contacts qualifiés qui débouchent sur des visites de biens ou des rendez-vous en agence. » Autre bonne nouvelle, malgré un contexte assez morose et la disparition du PTZ dans l'ancien, les primo-accédants ont répondu présent, aux côté de candidats à l'achat-revente... « Nous nous attendions à plus de morosité, en réalité nous avons vu pas mal de jeunes en demande de financement pour des premiers achats, » pointe Nicolas Puglièse à la CAFPI, courtier en crédits immobilier.

Les résidences principales
tirent le marché

Dans le neuf, diminution du dispositif fiscal Scellier oblige, le marché s'est retourné. Sans surprise, il est désormais tiré par les achats de résidence principale. « Cela a concerné 70 % de la demande enregistrée ce week-end, c'est un vrai tournant », analyse Frédéric Pons, responsable commercial de Crédit agricole immobilier. Un pourcentage qui a même atteint 82 % chez Icade Promotion Logement. « Dans ce contexte, ce sont les programmes de centre-ville qui ont été les plus plébiscités », indique aussi Jérôme Gayrard, le responsable commercial.

Crise ou pas, les promoteurs ont donc rempli leurs objectifs grâce à des programmes haut de gamme, situés en cœur de ville, à des prix avoisinant les 5.000 €/m2.

Béatrice Girard

© photo Rémi Benoit

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