Une centaine de salariés de Pierre Fabre débraye à Toulouse pour protester contre le plan social

Par Gael Cérez  |   |  221  mots
Opposés au plan social actuellement en négociation dans le groupe Pierre Fabre, une centaine de salariés a débrayé ce mercredi matin à l'appel du syndicat Unsa.

Ils étaient une centaine, sur les 500 salariés que compte le site Pierre Fabre sur l'Oncopole de Toulouse, à battre le pavé dans le froid, ce mercredi 4 février. Rassemblés devant l'entrée, les salariés ont débrayé une heure en fin de matinée, à l'appel du syndicat Unsa, pour protester contre le plan social en négociation dans le groupe depuis décembre.

"Vus les résultats du groupe, nous n'acceptons pas un plan social qui prévoit 735 suppressions de postes et 593 modifications de contrats, explique Olivier Beau, délégué Unsa, syndicat non représentatif depuis les dernières élections. La R&D et les commerciaux sont particulièrement concernés par ce plan social qui pourrait toucher un tiers des salariés ici à Toulouse et à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie). Nous n'acceptons pas d'être licenciés aux conditions minimales qui sont proposées actuellement."

Première mobilisation menée par l'Unsa, ce débrayage devrait être suivi par d'autres actions, selon le syndicat.

Annoncé début décembre 2014, le plan social doit permettre, selon la direction des Laboratoires Pierre Fabre, de redonner à l'activité médicaments "de nouvelles marges de manœuvre stratégique, opérationnelle et financière" et de recentrer l'activité R&D sur "l'oncologie, la neuropsychiatrie et la dermatologie", des domaines plus rentables selon elle.