L'annonce de la fermeture du site d'Intel à Toulouse ne passe pas

Par La Tribune Toulouse  |   |  244  mots
320 postes sont menacés chez Intel en région Occitanie
Carole Delga n'accepte pas la fermeture du site d'Intel à Toulouse car celui-ci avait bénéficié d'une prime à l'aménagement du territoire de 650 000 euros en 2009. La présidente socialiste de la Région Occitanie demande une rencontre avec le ministre de l'économie Emmanuel Macron et Brian Krzanich, le PDG d'Intel Monde.

L'annonce par Intel de la fermeture en 2017 de ses sites toulousain et montpelliérain ne plaît pas à Carole Delga. La présidente socialiste de la Région Occitanie l'a écrit au ministre de l'économie Emmanuel Macron et au PSG d'Intel Monde Brian Krzanich.

"Je ne peux accepter la perspective d'une fermeture du site de recherche et développement d'Intel, ouvert en 2009 à Toulouse, et qui a bénéficié à l'époque d'une prime à l'aménagement du territoire", indique Carole Delga dans sa lettre adressée à Emmanuel Macron.

En 2009, Intel avait reçu une prime à l'aménagement du territoire de 650 000 euros pour l'ouverture de son site à Toulouse et de 250 000 euros en 2011 pour celle de son site à Montpellier.
 
Carole Delga a proposé aux destinataires de sa lettre d'organiser "une rencontre dans les meilleurs délais" pour évoquer l'avenir du site toulousain.

Cette annonce d'Intel a beaucoup surpris car le groupe avait annoncé en avril le regroupement des effectifs de Montpellier dans la Ville rose pour créer un pôle de référence pour ces nouveaux services. Le groupe américain avait repris en 2010 l'activité téléphonie mobile du site toulousain de Freescale, permettant le maintien de 50 emplois. Le site n'avait ensuite cessé de croître pour atteindre 280 salariés.

Au total, 320 emplois sont menacés dans la région Occitanie, 500 à Sophia Antipolis, 35 à Aix-en-Provence. Intel a annoncé 12 000 suppressions de postes en avril dernier après avoir reversé 7,6 milliards d'euros aux actionnaires l'an dernier.