Les dix écoles d'ingénieurs qui comptent pour la filière aéronautique et spatiale

Par De notre envoyé spécial au Bourget, Guillaume Lecompte-Boinet  |   |  583  mots
L'isae, à Toulouse, bénéficie d'une très bonne cote dans le secteur
Les besoins en recrutements de jeunes ingénieurs sont toujours importants. Voici une sélection des 10 meilleures écoles françaises dédiées au secteur aéronautique et spatial.

École de l'Air - Salon-de-Provence. L'école mythique qui forme les pilotes de l'armée de l'Air fête ses 80 ans cette année. Membre du groupe Isae, elle accueille et forme en permanence environ 500 élèves destinés à devenir officiers.

École nationale de l'aviation civile (Enac) - Toulouse. Depuis plus de soixante ans, cette école, qui regroupe 2 000 élèves, forme des pilotes, des contrôleurs aériens, des techniciens et des ingénieurs appelés à travailler dans les entreprises du secteur aérospatial et/ou en tant que fonctionnaires dans l'aviation civile.

ENSIL - École nationale supérieure d'ingénieurs de Limoges. Cette école ne s'adresse pas directement à l'aéronautique, mais elle délivre des diplômes dans les spécialités de la mécatronique, des matériaux et de l'électronique-télécommunication, qui peuvent intéresser les entreprises du secteur.

École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique (ENSMA) - Poitiers. Cette école, installée depuis 1993 au sein du Futuroscope, forme plus particulièrement des ingénieurs dans les domaines de la mécanique des fluides, de l'aérodynamique, de la thermique et de la propulsion.
 Les laboratoires de l'ENSMA travaillent d'ailleurs en relation avec les grands organismes publics et privés de recherche, comme l'Onera.

ENSMM - École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques - Besançon. 78 % de la formation scientifique et technique est centrée sur l'ingénierie des systèmes mécaniques et mécatroniques, des microsystèmes et des microtechnologies. Autant de domaines très pointus recherchés par l'industrie aérospatiale : c'est l'un des premiers débouchés, avec 23 % des diplômés.

École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile (Estaca) - Levallois-Perret. Cette école est spécialisée dans les industries du transport, notamment aérien. Elle propose de spécialités très pointues, comme vibrations et acoustique, fluides et énergétique, systèmes embarqués et mécatronique.

Insa - Institut national des sciences appliquées. Cette structure regroupe six écoles d'ingénieurs, dont la principale est à Lyon. L'Insa fournit depuis longtemps des jeunes diplômés à l'industrie aéronautique. L'Insa est également présent à Toulouse.

IPSA - Institut polytechnique des sciences avancées - Ivry-sur-Seine. Moins célèbres que ses rivales toulousaines, l'IPSA commence à se faire une réputation dans le secteur, car l'aérospatial occupe une grande part de ses enseignements. 78 % des diplômés vont dans ce secteur. Elle accueille 18 % de femmes en première année et développe une formation adaptée aux managers.

Isae - Toulouse. L'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace regroupe depuis 2007 les deux "stars" des écoles d'ingénieurs aéronautiques, Supaero et l'Ensica. Depuis la rentrée 2015, l'Ensica disparaît au profit d'un seul cursus baptisé Isae-Supaero. L'Isae bénéficie d'une très bonne cote dans le secteur, mais sa féminisation reste à faire : la part des femmes en première année atteint en effet péniblement 11 %.

Supmeca - Saint-Ouen. Spécialisée dans le génie mécanique, l'ingénierie numérique, les systèmes industriels et les transports, cette école forme avant tout des ingénieurs polyvalents. Avec une part de 52 %, l'aéronautique est de loin le premier débouché de Supmeca, devant l'énergie et l'automobile.

Et, bien sûr, les grandes "généralistes" :

Polytechnique, Mines-Paris Tech, Centrale, Arts et métiers, qui forment le vivier des hauts dirigeants du secteur aérospatial.