Vincent Peillon choisit Toulouse pour sa rentrée

Le ministre de l'Éducation Nationale Vincent Peillon a défendu les écoles supérieures de professorat et de l'éducation (EFSE) à Toulouse, cet après-midi. Il est intervenu lors de la réunion d'accueil des étudiants admissibles aux concours d'enseignants du second degré de l'académie de Toulouse. Ces derniers vont être les premiers à être formés dans ces EFSE (ex IUFM).
Vincent Peillon en visite à Toulouse

L'amphithéâtre de l'université de Sciences sociales était rempli, cet après-midi, lors de la venue du ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon. Il était accompagné de la nouvelle rectrice de l'académie de Toulouse, Hélène Bernard, du préfet de région, Henri-Michel Comet, du président de l'Université Toulouse 1 Capitole, Bruno Sire et du directeur académique de la formation des personnels, Pierre-Yves Pellefigue. Nommée en juillet dernier au poste de rectrice, Hélène Bernard a remercié Vincent Peillon d'avoir choisi Toulouse pour promouvoir les Écoles supérieurs du professorat et de l'éducation. "Toulouse est un lieu pertinent pour aborder l'avenir de l'école devant de jeunes professeurs. C'est un lieu où les nouvelles technologies et la recherche universitaire sont importants", a-t-elle déclaré.

Face aux étudiants admissibles aux concours du second degré de l'académie de Toulouse, le ministre a présenté les Écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE). "Il ne s'agit plus des écoles d'autrefois, ni des IUFM. Vous êtes les enseignants du 21e siècle", a-t-il déclaré. Vincent Peillon a exprimé sa satisfaction de pouvoir lancer les ESPE à la rentrée 2013, en rappelant qu'avec les deux concours qui ont été organisés, "il y a 39% de professeurs de plus que les autres années". Un résultat qu'il explique par des conditions d'accès au métier de professeur qui étaient tellement difficiles, qu'elles ne donnaient plus envie aux jeunes de se lancer.

Préparer les professeurs à enseigner aux "enfants du 22e siècle"
Le ministre a présenté aux futurs professeurs les valeurs des ESPE, à savoir la coopération, la fin des clivages entre professeurs du primaire, du secondaire et des universités. Des matières comme les nouvelles technologies ou le travail avec des enfants en situations de handicap seront au programme afin de préparer les professeurs à enseigner aux "enfants du 22e siècle". Dans son discours, le ministre s'est heurté aux étudiants affectés en stage dans des établissements qui se situent à plusieurs dizaines de kilomètres de lieu de formation et pour lesquels il n'y a pas de compensation prévue. "Il faut une répartition des futurs professeurs sur toute la France", a-t-il indiqué.

Dans un communiqué paru début juillet, le syndicat Sgen-CFDT dénonçait le manque d'accord "sur le rattachement, ni sur la gouvernance de l'ESPE. Elle est privée de tout fonctionnement administratif ordinaire." Contacté par téléphone, le syndicat a expliqué ne pas avoir été informé de la venue du ministre et regretter qu'il n'y ait "rien eu de formel et d'institutionnel avec les syndicats. Nous aurions aimé une vraie discussion". Vincent Peillon a terminé sa visite en se rendant à l'inspection académique pour une rencontre avec les personnels des services académiques.

Pauline Frot
© photo Rémi Benoit

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