Près de 2.500 personnes sont venues écouter les trois poids lourds de la majorité lors de ce meeting de soutien à Nicolas Sarkozy. Plusieurs personnalités politiques locales avaient fait le déplacement : Jean-Luc Moudenc, le président de l'UMP 31 qui est intervenu le premier à la tribune, le sénateur de Haute-Garonne Alain Chatillon, Christine de Veyrac, députée européenne, Brigitte Barèges, députée-maire de Montauban, Bernard Carayon, député du Tarn ou encore Élisabeth Pouchelon, candidate pour les élections législatives dans la 9e circonscription, Sacha Briand, candidat dans la 1re circonscription et Bertrand Serp dans la 4e circonscription.
Le Premier ministre François Fillon était là pour redonner espoir aux militants qui pourraient être découragés par des sondages défavorables. « Dans quatre jours, les Français se rendront aux urnes, nous pouvons encore progresser et donner au second tour le caractère d'une nouvelle élection », a t-il martelé. Le chef de file du gouvernement a continué d'haranguer la foule en rappelant que « jamais la victoire ne s'est donnée à ceux qui l'attendaient dans un fauteuil parce qu'ils avaient cru lire dans le ciel des sondages ».
François Hollande « candidat plastique »
Les ministres de la majorité ne se sont pas contentés de mobiliser leurs troupes. Ils ont dressé un portait au vitriol du candidat du Parti Socialiste, François Hollande. Le ministre de l'Economie, François Baroin, a lancé les hostilités. « Qui sait ce que pense François Hollande, des retraites... En 48h, il n'arrête pas de changer d'avis. Avec lui, le changement c'est tout le temps », a assuré le ministre.
« Dans le domaine de la politique étrangère, on entend pas le candidat PS. C'est normal, il n'a rien à dire », a pointé le ministre des Affaires Étrangères. Il l'a comparé au président-candidat Nicolas Sarkozy « dont tous les chefs d'État ont salué le leadership lors du G8 et du G20 ».
François Fillon a insisté sur les réformes de Nicolas Sarkozy. « Pensez-vous que François Hollande aurait fait la réforme des retraites, pourtant indispensable ?» Il l'a ensuite qualifié de « candidat plastique qui cherche à ne jamais déplaire ». Les ministres du gouvernement ont tous mis en avant un Nicolas Sarkozy, « capitaine de navire », qui a la « carrure d'un chef d'Etat ».
A la fin du meeting, Jean-Luc Moudenc, le président de l'UMP 31, faisait remarquer « le nombre très important d'électeurs indécis » qui pourraient selon lui déjouer les sondages qui donnent François Hollande vainqueur.
Wilfried Pinson
© Photo WP
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