Après l'annonce de l'Etat mexicain de ne plus participer à l'Année du Mexique en France, la Ville de Toulouse a annoncé ce mercredi 15 février son retrait des événements liés à cette opération. Une décision qui pèse sur le festival Rio Loco, dont l'édition mettait le Mexique à l'honneur du 15 au 19 juin prochain. Une nouvelle programmation est en cours d'élaboration.
« La Ville de Toulouse se retire de l'Année du Mexique en France. Dans ce contexte diplomatique tendu, des risques importants menacent la réussite des manifestations culturelles toulousaines en lien avec l'année du Mexique, dont le festival Rio Loco, a expliqué Vincentella de Comarmond, l'adjointe au maire de Toulouse en charge de la culture, dans un communiqué. Compte tenu de notre attachement à ce festival populaire, temps fort de la saison culturelle, nous prenons nos responsabilités vis à vis des artistes et du public. » Dans l'après-midi, lors d'une conférence de presse au Capitole, elle a livré quelques précision concernant le festival : « Nous n'avons aucune garantie que les 133 artistes prévus pourront venir, mais nous leur restons ouverts. »
Le directeur de Rio Loco, Hervé Bordier, travaille déjà à réviser la programmation du festival, dont déjà 20 % était engagée « et que nous n'allons pas annuler ». Une thématique de substitution sera annoncée dans quelques jours, mais il faudra attendre la mi-avril pour avoir une idée précise de la programmation.
Pour ce qui est des finances, la participation du Mexique à l'événement, à hauteur de 10 % soit 120.000 €, était « importante, mais non déterminante » note l'adjointe au maire. A cette heure, il n'est pas question d'une rallonge budgétaire pour cet événement dans lequel la Ville de Toulouse a investi 1,1 M€.
Autre événement à souffrir du retrait du Mexique, les Rencontres Cinémas d'Amérique Latine, prévu du 18 au 27 mars, maintient son invitation aux réalisateurs mexicains en dépit de la perte de la subvention d'environ 50.000 €.
Simon Castéran
En photo : Vincentella de Comarmond, adjointe au maire de Toulouse en charge de la culture (© Simon Castéran)
La fonderie SAM dans l'Aveyron classée site industriel clés en main, ce que cela signifie
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !