Municipales à Toulouse, Jean-François Copé salue le "couple de choc" Moudenc-Arribagé

Par Objectif News  |   |  406  mots
Jean-François Copé au Phare de Tournefeuille, accompagné de Laurence Arribagé et Jean-Luc Moudenc
Hier soir (mercredi), Jean-François Copé a donné "le coup d'envoi de la campagne de reconquête" de l'UMP pour les municipales. Au Phare de Tournefeuille devant 1.300 militants acquis à sa cause, le président de l'UMP, très applaudi, a apporté son soutien à Jean-Luc Moudenc pour la conquête de la Mairie de Toulouse. Il a également appelé au "vote utile dès le premier tour, pour dire stop à François Hollande".


Musique, drapeaux, lumières, applaudissements : c'est bien un meeting de campagne qu'a tenu hier soir Jean-François Copé au Phare de Tournefeuille. Le président de l'UMP a tenu un discours d'une heure dans lequel il a abordé les thèmes de la fiscalité, la sécurité et l'immigration. "La rentrée est marquée par quatre chocs : l'explosion du chômage, l'explosion des impôts, l'explosion de la délinquance et l'explosion du communautarisme", a-t-il clamé. Mais Jean-François Copé, venu à la demande de Jean-Luc Moudenc, a avant tout "donné le coup d'envoi de la campagne de reconquête" de l'UMP en vue des municipales, précisant que "Toulouse est une ville emblématique pour laquelle je demande la plus grande mobilisation".

"Nous sommes prêts à en découdre"

Discret, mais omniprésent hier soir, Jean-Luc Moudenc n'a pas pris la parole, par souci sans doute que ce meeting ne figure dans ses comptes de campagne. C'est donc Laurence Arribagé, sa suppléante à l'assemblée nationale et secrétaire générale de l'UMP 31, qui s'est exprimée devant les militants haut-garonnais : "La rentrée politique a sonné, il faut désormais proposer une alternative crédible. Le socialisme appartient au passé. Nous sommes prêts à en découdre !" Le président de l'UMP estime que le tandem Moudenc-Arribagé représente ce qu'il y a de meilleur "en termes de complémentarité et de modernité".

"Il n'y a pas de bastion politique"

Jean-François Copé n'a pas choisi la Haute-Garonne, "terre de gauche", par hasard pour lancer la campagne des municipales et estime qu' "il n'y a pas de bastion politique. Aucune ville n'est imprenable." "L'UMP se porte bien", répète-t-il à la presse et aux militants. "Nous avons un projet solide. Pour la première fois depuis ce funeste 6 mai 2012, les Français vont pouvoir sanctionner la politique de gauche."

Face à la montée du FN, et après le tollé provoqué la semaine dernière par François Fillon, Jean-François Copé se positionne en rassembleur. "Si les Français veulent sanctionner François Hollande, il ne faut pas disperser les voix au premier tour, il faut voter UMP." Interrogé sur la candidate UDI Christine de Veyrac, le leader de l'UMP minimise. "Il faut remettre les choses à leur juste proportion, mais je souhaite évidemment que toutes les bonnes volontés politiques rejoignent l'équipe de Jean-Luc Moudenc."

Sophie Arutunian
© photo Rémi Benoit