Régionales : les trois premières mesures des candidats

À quelques jours des élections régionales, qui auront lieu les 6 et 13 décembre, nous avons demandé aux candidats en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées les trois premières mesures qu’ils prendraient s’ils accédaient aux responsabilités. Diviser le nombre de vice-présidents, remettre en cause la privatisation de Toulouse-Blagnac...les réponses sont variées.
Que feront en premier les candidats s'ils sont élus ?

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Louis Aliot (FN)

Louis Aliot, numéro 2 du Front national, vient d'être élu eurodéputé du Sud-Ouest

© Rémi Benoit

1. "Je m'informerai sur la fusion des régions et je lancerai un audit pour savoir où ça en est. Il y aura des arbitrages à faire. On ne sait toujours pas qui fera quoi et où. Il faut évaluer le coût de cette fusion."

2. "Je lancerai un plan ruralité et des initiatives en faveur des circuits courts. Je ne suis pas un révolutionnaire. Ce qui existe, on le continuera, en allant plus loin dans les aides et les défiscalisations."

3. "Il faudra agir pour l'emploi et contre la pauvreté, dont le taux moyen sera plus élevé en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées qu'en France."

Carole Delga (PS)

Carole Delga 2015

© Rémi Benoit

1. "Je mettrai en place un dispositif d'aide aux entreprises, qui doit être mené avec les départements et les communautés d'agglomération pour favoriser le développement économique. C'est une priorité, car c'est lié à l'emploi. Je souhaite me pencher particulièrement sur l'aide aux petites entreprises."

2. "Je travaillerai avec l'État et les grands acteurs publics sur les transports ferroviaires et routiers. Je pense notamment à la LGV, que je défends, et à la ligne Toulouse-Montpellier, qui mérite un meilleur cadencement."

3. "La contractualisation avec les territoires pour favoriser le développement territorial, qu'il s'agisse des métropoles, des villes moyennes ou des territoires ruraux. Le 21e siècle est celui de la coopération. Par ailleurs, Languedoc-Roussillon dispose d'un réseau de villes moyennes beaucoup plus dense qu'en Midi-Pyrénées, ce qui est un facteur de développement."

Damien Lempereur (DLF)

damien lempereur

© F. Galéron

1. "Je souhaite moraliser la vie publique. Pour cela, je réduirai par deux le nombre de vice-présidents à la Région et ne rémunérerai les élus que s'ils travaillent vraiment."

2. "Je m'engagerai à n'accepter, dans les appels d'offres et les appels à projets gérés par le Conseil régional, aucun travailleur détaché."

3. "Je lancerai une action juridique destinée à remettre en cause le contrat de cession de l'aéroport Toulouse-Blagnac à nos concurrents chinois. Car ce dossier est une trahison inexplicable."

Gérard Onesta (EE-LV)

Gérard Onesta

© Rémi Benoit

1. "Je changerai de fond en comble le fonctionnement de l'assemblée régionale. Notre charte éthique et démocratique renverse la table en impliquant davantage les citoyens."

2. "Ma priorité est l'emploi. Mais cet emploi doit être revisité à travers un nouveau prisme. Je veux de l'emploi non délocalisable, non nuisible à l'environnement et socialement utile. Le développement durable est le nouveau réacteur de l'économie."

3. "Je veux que nous réinventions une équité entre les territoires. Nous avons en effet hérité d'une réforme territoriale très complexe, où la proximité est un peu perdue."

Dominique Reynié (LR)

Dominique Reynié

© Rémi Benoit

1. "Je renoncerai à toutes mes fonctions actuelles pour me consacrer entièrement à la présidence de la grande Région."

2. "Parmi les 15 vice-présidents prévus, donc sans aucun coût ni institution supplémentaires, je désignerai deux vice-présidents chargés de veiller au bon déroulement de la fusion, et notamment à l'égalité de traitement (que je conçois dans une logique d'intégration, d'émergence rapide d'un sentiment commun d'appartenance), l'un pour l'ancienne région Languedoc-Roussillon et l'autre pour l'ancienne région Midi-Pyrénées."

3. "Je réunirai les 17 autres présidents des régions afin de rencontrer le chef du gouvernement et de renégocier les conditions budgétaires et/ou techniques de l'action publique régionale."

Philippe Saurel (Sans étiquette)

Philippe Saurel

© Rémi Benoit

1. "Je mettrai en place la gouvernance de la nouvelle région : 15 vice-présidents (dont un représentant pour chacun des 13 départements et un pour chacune des deux métropoles) et pas de président délégué."

2. "Nous rencontrerons les représentants des communautés d'agglomération et de communes ainsi que les présidents des conseils départementaux de chacun des 13 départements."

3. "Nous rassemblerons les personnels des deux institutions afin qu'ils se rencontrent."

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