Régionales : colère de l'UDI contre Les Républicains sur la composition des listes

Par Sophie Arutunian  |   |  233  mots
Jean Iglesis, président de l'UDI 31
Les présidents et responsables des fédérations UDI de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon appellent Les Républicains "au respect de leurs engagements et au sens des responsabilités" dans le cadre de leur accord électoral. Ils ont le sentiment que le nombre de places qui leur est réservé sur les listes pour les élections régionales ne sera pas respecté.

"Dominique Reynié et Philippe Bonnecarrère ont scellé un accord pour l'ensemble des départements de notre grande région, à l'exception du département des Pyrénées-Orientales qui devait faire l'objet d'une nouvelle discussion. Il apparait aujourd'hui que les instances nationales des Républicains entendent faire fi des engagements qui ont été pris et s'exonérer des accords nationaux et locaux", indique un communiqué de presse de l'UDI ce lundi 5 octobre.

Dans le cadre des élections régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, l'UDI a en effet signé un accord avec Les Républicains pour obtenir en moyenne 1/3 des places. Pour Jean Iglesis, président de l'UDI 31, "plusieurs signaux montrent qu'au niveau national, Les Républicains veulent gratter des places. Il y a eu des réunions à Paris avec Jean-Luc Moudenc et Laurence Arribagé."

"Je ne remets pas en cause la bonne foi de Dominique Reynié, qui voudra probablement respecter l'accord. Mais il est poussé à la faute par les cadres de Les Républicains qui veulent faire preuve d'hégémonie. C'est assez classique."

En Haute-Garonne, trois places étaient initialement réservées à l'UDI : la 3e pour Jean-Jacques Bolzan (adjoint au maire de Toulouse), la 6e pour Laurence Massat  (conseillère régionale) et la 8e pour Marielle Garonzi (adjointe à la mairie de Revel).

"Il se pourrait que nous n'ayons finalement que la 3e et la 8e place", s'inquiète Jean Iglesis.