Toulouse Smart City : Bertrand Serp répond aux critiques de l'opposition

Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’Économie numérique à Toulouse, réagit aux critiques émises par les socialistes sur la démarche Smart City initiée par la métropole. Ces derniers dénonçaient dans un article de La Tribune Toulouse une démarche "vide de sens" et un "coup de com". Voici sa réponse.
Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’Économie numérique, de l’innovation et de la robotique

Bertrand Serp souhaite apporter "des précisions" suite à l'article La Smart City version Jean-Luc Moudenc : pourquoi l'opposition municipale n'y croit pas publié hier, jeudi 24 mars, sur La Tribune Toulouse. Vice-président de Toulouse Métropole en charge de l'Économie numérique, de l'innovation et de la robotique, il conteste les critiques émises par l'ancienne équipe municipale socialiste.

Pierre Cohen, Isabelle Hardy et Romain Cujives (qui siègent désormais dans l'opposition) reprochent notamment à la démarche Smart City d'avoir été menée "sans concertation". Ils critiquent également le déménagement de La Cantine Numérique au Quai des Savoirs "qui n'est pas un lieu d'accueil de pépinières d'entreprises" selon eux.

Voici la réponse de Bertrand Serp :

"Tout d'abord, Toulouse est la seule ville en France à avoir un schéma directeur Smart City réalisé en co-construction avec les citoyens. Ce schéma que nous avons voulu ambitieux résilient et évolutif a été unanimement reconnu par tous les acteurs du secteur comme original, notamment par Carlos Moreno, spécialiste reconnu et autorité en matière de Smart City.

Contrairement à ce qui est affirmé par l'opposition, notre schéma et notre action se construisent avec les acteurs du territoire, notamment le Conseil régional et l'État, que ce soit via le Contrat de Plan État-Région ou la démarche French Tech.

Concernant la Cantine Numérique, elle s'installe au Quai des Savoirs dans le cadre du bâtiment Totem French Tech. Notre choix a été en outre guidé par l'optimisation en l'installant dans des locaux appartenant à la Métropole mais surtout pour la volonté de placer ce lieu au cœur du bâtiment qui fait rayonner la culture scientifique et l'excellence toulousaine. Ces nouveaux espaces seront entièrement dédiés au co-working et au programme starter qui accompagne durant six mois les très jeunes startups.

De nouveaux locaux seront prochainement disponibles pour accueillir les startups, comme dans le projet Toulouse Montaudran Aerospace. Dans notre projet de développement économique, nous mettons de plus en place une stratégie de "district numérique" pour l'accueil de startups dans des tiers lieux. Nous affirmons notre soutien au FabLab Artilect et au Multiple. Et enfin n'oublions pas également les initiatives privées déjà existantes comme Ekito ou At Home.

Pour conclure, je tiens à rappeler que l'innovation fait pleinement partie de notre action pour l'emploi, notamment au travers de l'action de Toulouse Métropole Emploi. Avec la démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriales (GPECT) numériques, nous réfléchissons à des actions notamment dans les quartiers en difficultés avec, par exemple la mise en place d'un projet d'école de formation de codage.

Notre projet Smart City s'insère dans une vision ambitieuse d'Open Métropole. 2016 sera l'année des makers.

Nous aurions souhaité que l'Opposition s'investisse davantage dans cette co-construction citoyenne. Je les invite à consulter les 80 pages du rapport de la démarche Smart City que nous tenons à leur disposition, comme je l'ai indiqué en Conseil de Métropole en décembre. Ils y trouveront toutes les réponses à leurs questions et éviteront ainsi de lancer de vaines polémiques."

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