
"Il nous faut des preuves d'amour"
"M. le préfet préfigurateur, vous nous avez fait une belle déclaration d'amour de ce que pourrait être une grande région, mais il nous faut aussi des preuves d'amour ! Dans mon assemblée, la quasi totalité des membres était contre la fusion avec Midi-Pyrénées. La loi a finalement été votée, je suis républicain, je ne reviendrai donc pas là-dessus, mais à condition que la fusion se fasse d'égal à égal et dans le respect mutuel."
"Une gouvernance partagée"
"Je ne vois pas pourquoi on essaierait de recentrer tous les services de l'État à Toulouse. Je me battrai pour que l'hôtel de Région soit à Montpellier et que la gouvernance soit partagée entre Toulouse et Montpellier. C'est simple, on peut faire l'accord là-dessus avec Midi-Pyrénées."
"J'attendais ce matin que l'État me donne des signes clairs"
"Je sens les inquiétudes monter parmi les chefs d'entreprises, les artisans et les agriculteurs. Si les grands centres décisionnels sont à Toulouse, je résisterai car, dans ce cas, les grands groupes suivront... Je voudrais que l'on en parle, comment va-t-on organiser cela ? J'attendais ce matin que l'État me donne des signes clairs."
La détermination n'est pas moindre du côté de Philippe Saurel. Le maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole a appelé à "une résistance politique. Car l'État a toujours derrière la tête une petite idée de notre disparition..."
Philippe Saurel, Damien Alary et Martin Malvy ont longuement échangé (© photo Édouard Hannoteaux)
Les débats reprendront le 18 mai prochain à Toulouse pour la deuxième partie de ces rencontres.
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