Du côté des partisans de Jean-François Copé, on trouve Jean-Loup le François, délégué UMP de la 3e circonscription de Toulouse, Guillaume Brousquières, représentant des Jeunes Populaires 31, et Pierre Esplugas, porte-parole de l'UMP 31. Pour eux, Jean-François Copé est synonyme de pugnacité, de leadership, et de « droite décomplexée ».
Les soutiens de François Fillon sont les conseillers régionaux Sacha Briand et Vincent Novès qui évoquent un homme plus rassembleur, plus ouvert, et qui a l'expérience gouvernementale.
« Tout est une question de sensibilité » selon Pierre Esplugas. Pour lui comme pour les autres, hors de question que le scrutin du 18 novembre divise le parti. Fillon ou Copé, Copé ou Fillon : « il n'y aura aucun souci ». Le porte-parole de l'UMP 31 rappelle également qu'il s'agit d'élire le chef du parti, « pas le candidat des élections de 2017 ».
Jean-Luc Moudenc, quant à lui, dans ce même souci d'unité, ne se prononcera pas sur son parrainage ( lire notre article ).
Quant à Laurence Arribagé, secrétaire départementale de l'UMP, elle doit respecter un devoir de réserve car elle fait partie de l'organisation des élections.
Le 18 novembre prochain, 5 000 adhérents de l'UMP en Haute-Garonne seront appelés aux urnes pour élire le nouveau chef de l'UMP. D'ici là les deux candidats doivent venir à Toulouse. Jean-Francois Copé est déjà annoncé pour le 24 octobre.
Sophie Arutunian
©photo SA.
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