À Toulouse, Turbot remporte la première course de robots de France

Pari réussi pour la première course de robot organisée à Toulouse mercredi 28 septembre : les spectateurs étaient nombreux pour observer les engins à roues ou à pattes évoluer sur le circuit. C'est le robot Turbot qui a remporté l'épreuve de vitesse. Reportage photo.
9 robots sur la ligne de départ

Les robots étaient au centre de toutes les attentions mercredi 28 septembre devant le Muséum de Toulouse, pour la toute première course de robots organisée en France, dans le cadre de Human In Tech. Entouré de spectateurs toute l'après-midi, le circuit a vu se mesurer six équipes sur la dizaine d'inscrite initialement. Certaines ont dû déclarer forfait avant la course, faute de pouvoir présenter sur la ligne de départ un engin fonctionnel.

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Un robot bloqué contre la bordure © Rémi Benoit

Tout au long des trois manches du contre-la-montre, les robots en lice n'ont pas tous pu terminer leur tour. Blocage contre la rambarde, perte de cap, demi-tour dans un mauvais sens : parfois, le défi n'était pas de battre des records de vitesse, mais bien d'arriver à bon port.

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Les différents compétiteurs © Rémi Benoit

À ce petit jeu-là, la palme revient au robot R1 de l'équipe LesCoolsBoys (le triangulaire sur la photo ci-dessus) qui, lentement mais sûrement, a quand même bouclé ses trois manches en 5 min et 34 s en moyenne sans jamais toucher les rebords de la piste.

Tout l'inverse des bolides Turbot ou DroidCorp qui ont quant à eux parcouru le circuit en respectivement 30 et 38 secondes.

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Lior Pérez et son fils Ethan © Rémi Benoit

Monté sur un châssis de voiture télécommandées, Turbot a été construit cet été par Lior Pérez et son fils Ethan. "C'était une façon d'initier mon fils à la programmation, explique cet ingénieur de Météo France. Nous avons mis deux capteurs : un gyroscope pour mesurer le cap et deux télémètres à ultrason et infrarouge pour repérer les bords du circuit. Ce sont les solutions les plus simples qui fonctionnent le mieux quand on a peu de moyens."

Une formule payante, puisque le robot s'est déplacé sans accroc sur la piste qu'il avait mémorisée. "Il est programmé pour ce circuit, précise Lior Pérez. Il prend des points de repère qu'il connaît déjà."

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Le robot Scarabrute de l'équipe Anthropobot © Rémi Benoit

Entre les manches, chaque équipe pouvait faire des essais pour améliorer la vitesse ou la précision de déplacement de ses véhicules.

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L'équipe de l'école d'informatique INP Enseeiht © Rémi Benoit

Outre les robots roulants, une épreuve de robots humanoïdes était aussi prévue. Seul en lice, E-Rambot, de l'équipe Vince Yamo, a parcouru ses 10 mètres règlementaires de course en 3 min 58 s pendant la deuxième manche. Malgré ses échecs lors des autres tentatives, il a été sans conteste l'une des mascottes de la journée.

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Le robot E-Rambot avance sur la piste © Rémi Benoit

Encore plus originale, la catégorie multi-pattes a fait concourir des robots des plus étonnants. Comme le petit droïd rond du dernier film Stars Wars, EmmeUn, de l'équipe Compagnie du Code, se déplaçait en faisant rouler sur lui-même une sphère transparente.

Petite référence à la série La famille Adams, La Chose, une réplique de main fabriquée en impression 3D, comptait avancer à la seule force de ses doigts.

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La Chose, un robot des plus originaux. © Rémi Benoit

Face à ce premier succès, les organisateurs comptent bien renouveler l'événement l'an prochain. Leur objectif : aligner un nombre plus important de robots sur la ligne de départ.

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