Des résultats attendus avec impatience par le personnel et les syndicats, prêts à aller en justice si nécessaire pour faire suspendre ou annuler le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
Depuis début novembre, les salariés de Milan se sont très fortement mobilisés pour sauver les 45 postes équivalents temps plein et 12 postes de pigistes que la direction souhaite supprimer. Débrayages, distributions de tracts, lancement d'une pétition, vote d'une motion de défiance (adoptée par 86% des salariés) et rédaction d'un livre blanc ont souligné le fossé croissant qui sépare le personnel et la direction du groupe. Le 12 décembre, à l'occasion d'un CE ordinaire, les salariés ont d'ailleurs voté la poursuite du droit d'alerte, mettant clairement en cause le management de l'entreprise. Ce vendredi 19 décembre, le Conseil municipal de Toulouse devrait de son côté adopter un vœu de soutien aux salariés du groupe Milan, présenté par François Briançon, adjoint au maire de Toulouse. Un symbole fort qui ne devrait pourtant pas changer la donne pour la direction, ni pour le groupe Bayard, propriétaire à 100% de Milan depuis mars 2004. Mardi dernier, le plan social de Milan n'était d'ailleurs pas à l'ordre du jour du comité de groupe de Bayard. A Paris, la « casse toulousaine » semble d'ores et déjà actée !
FH
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En photo : Implanté à Toulouse et racheté par Bayard Presse en 2004, Milan édite 23 titres de presse jeunesse et 6 titres territoires comme Ch'tis Magazine ou Bretagne Magazine.
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