« Les négociations qui viennent de débuter vont aboutir à une diminution des allocations et du nombre de chômeurs indemnisés, estime Michel, éclairagiste. Cette situation nous inquiète, elle est inadmissible ». Dans la rue, par petits groupes, ils ont bravé le froid et ils racontent leur galère au quotidien. Oswald, 36, ans, Gérard, 48 ans et Jean-Philippe, 31 ans, viennent de se retrouver. « Si on laisse pourrir la situation, pour nous intermittents, ce sera la mort » lance Oswald et il ajoute même, dépité : « notre statut est compromis. Si ça continue, demain, j'irai travailler dans le bâtiment » ! Gérard et Jean-Philippe, respectivement chef électro et caméraman ne sont pas très optimistes pour l'avenir : « il faut que le gouvernement agisse, et vite ». D'autres, qui sont venus à l'appel de la CGT Spectacles ou la coordination des intermittents et précaires de Midi-Pyrénées, considèrent « qu'ils sont pris comme une variable d'ajustement par le l'Unedic et le gouvernement ». Serge s'interroge pour l'avenir, « avec la crise, je ne sais pas comment tout cela va finir ».
En photo : L'une des nombreuses banderoles déployées par les intermittents du spectacle rassemblés devant les locaux de l'Assedic le 16 décembre à Toulouse.
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