La société Abaques veut s'implanter en Algérie et vise un CA de 2,3 M€ en 2009

Par Objectif News  |   |  585  mots
Abaques entamera en juillet l'aménagement audiovisuel du futur siège de la communauté urbaine du Grand Toulouse. La société basée à L'Union (Haute-Garonne) travaillera sur les systèmes d'audioconférence, de sonorisation, les écrans...

Abaques vient de lancer un nouveau site internet et envisage à moyen terme la création d'une agence à Paris et d'une filiale au Maghreb pour répondre aux demandes croissantes de ce marché.

Le siège de la communauté urbaine du Grand Toulouse doit déménager dans le courant du mois de septembre dans de nouveaux locaux, situés en face de ceux qui sont actuellement occupés. Dès les premiers jours de juillet et jusqu'à début septembre, Abaques se chargera de l'aménagement audiovisuel des lieux. « Nous nous occuperons de la salle polyvalente en rez-de-boulevard, des salles de réunion et de direction avec l'installation de systèmes audio de conférences, d'écrans, de gestion des médias », énumère Frédéric André, le directeur général. Un contrat pour près de deux mois de travaux évalué à 150.000 euros.

« Nous venons également de lancer notre nouveau site internet, annonce Stéphane Gambier, président et responsable du développement d'Abaques. C'est la poursuite directe de notre stratégie de communication. Nous cherchions quelque chose de très visuel pour présenter nos deux activités, nos deux labels : Abaques Indoor pour le conseil et l'ingénierie en audiovisuel, et Abaques Live pour nos solutions évènementielles. » Le site propose désormais plus d'interractivité et plus d'informations: mailing list, données sur les réalisations de la société et de son parc matériel, partenariats, etc. Après avoir songé un temps à filialiser chacune des activités, les dirigeants d'Abaques ont choisi de poursuivre de front les deux activités, « parfaitement complémentaires », au sein de la même entité afin de poursuivre « une logique de réponse globale ».

Et qui sait si l'avenir d'Abaques ne pourrait pas se jouer de l'autre côté de la Méditerranée. « Nous nous développons de plus en plus à l'export, de l'ordre de 20% supplémentaires chaque année, explique Frédéric André. Nous travaillons sur l'intégration de salles audiovisuelles dans les bâtiments de grandes entreprises, notamment algériennes. Notre avantage est de proposer des concepts clé en main. » Pour profiter au maximum de ce segment porteur, Abaques étudie la possibilité d'implanter une tête de pont au Maghreb. « Nous y réfléchissons, reconnaît Frédéric André. Plutôt que de créer une agence, la fondation d'une filiale nous permettrait de nous positionner plus facilement sur les appels d'offres. »

En attendant, Abaques dispose d'une agence à Bordeaux, en plus du siège de L'Union, et songe à en créer une seconde à Paris. Tout en conservant une certaine prudence : « Après avoir réalisé 2 millions d'euros en 2008, nous espérons un chiffre d'affaires de 2,3 M€ en 2009, avance Stéphane Gambier. Mais avec la crise, notre visibilité est quasiment nulle dans l'évènementiel. Auparavant nous partions sur des délais de quelques semaines, aujourd'hui ils sont descendus à 5 jours, nous forçant à travailler sur notre disponibilité. Les chefs d'entreprise décident de leurs actions de communication au dernier moment ou, c'est une nouveauté, les annulent. Nous constatons une logique de non-communication vers l'extérieur, surtout dans cette période de plans sociaux. Quant aux budgets, ils sont restreints. » Plus encourageant pour Abaques, la crise a aussi des effets inattendus. « Les entreprises suppriment les frais de déplacement au profit d'équipement de visioconférence », rajoute Stéphane Gambier.

En photo : Abaques est intervenu en mai lors de la remise du prix littéraire Claude-Nougaro au Conseil régional.