Alors que Fram prépare actuellement un plan de sauvegarde de l'emploi qui devrait entraîner la suppression de 67 postes, le groupe a décidé de se séparer de son président du directoire. Olivier de Nicola, ancien patron de Thomas Cook France, avait rejoint Fram en décembre 2011, en plein conflit social. Il n'aura finalement occupé son poste que 10 mois. Un porte-parole a ainsi déclaré à l'AFP que « M. Colson a pris ses responsabilités, il a jugé que la situation imposait ce changement de gouvernance ».


À 75 ans, Georges Colson, jusqu'ici président du conseil de surveillance, devient donc président du directoire. Alain Faveau, membre indépendant du conseil de surveillance, en prend la présidence. Contactée, la direction n'a pas expliqué les raisons de ce changement à la tête du groupe toulousain. Les syndicats restent également muets pour l'instant.

Un groupe en difficulté
Très impacté par la crise et le printemps arabe, le groupe est en grosse difficulté. Conflit social à gérer, conjoncture économique difficile, révolutions du printemps arabe... cet été, le journal Les Echos annonçait un déficit de 23,48 M€ pour un chiffres d'affaires consolidé de 441,78 millions. En 2010, la perte nette part du groupe s'élevait à 13,76 millions d'euros.

Paul Périé
©Photo Rémi Benoit