« Le monde change. Toutes les CCI doivent évoluer, c'est la révolution ! »

3 questions à Claude Terrazzoni, président de la CCI de Toulouse.Membre de l'Assemblée des Chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI), Claude Terrazzoni, est chargé d'étudier et de mettre en œuvre la réforme souhaitée par le Premier ministre. François Fillon a confirmé le 9 décembre à Paris la nécessité de réformer les CCI. Elles devront coûter moins cher et être plus efficaces. Partagez-vous l'analyse du Premier ministre ?

3 questions à Claude Terrazzoni, président de la CCI de Toulouse.
Membre de l'Assemblée des Chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI), Claude Terrazzoni, est chargé d'étudier et de mettre en œuvre la réforme souhaitée par le Premier ministre.

François Fillon a confirmé le 9 décembre à Paris la nécessité de réformer les CCI. Elles devront coûter moins cher et être plus efficaces. Partagez-vous l'analyse du Premier ministre ?
Tous les secteurs font des efforts, les chambres doivent également revoir la voilure à la baisse. Lors de notre assemblée générale à Paris, le 28 novembre dernier, nous avons voté. C'était « une chambre - une voix ». Nous avons décidé par 108 voix contre 58 (et 3 abstentions) de réformer le fonctionnement des CCI. 108 voix, ce n'est pas neutre, cela représente 75% de l'économie de notre pays.

Cette réforme n'est pas souhaitée par une chambre sur quatre, que faire contre les CCI réticentes ?
En Midi-Pyrénées, plusieurs chambres ont voté contre ce projet de réforme, c'est le cas d'Auch, de Foix et Castres- Mazamet. Le monde change. Toutes les CCI doivent évoluer. On ne peut pas être contre cette réforme. C'est une révolution. Ce qui est en marche aujourd'hui ne s'arrêtera pas. Et ce sera marche ou crève pour les opposants !

Quel est le calendrier pour la commission de réforme dont vous êtes membre ?
On va travailler durant tout le 1er trimestre de 2009. Et ensuite nous devrons aboutir à un projet de loi. L'objectif est de construire des CCI modernes, adaptées à l'évolution du marché et efficaces. Pour résumer, les Chambres régionales s'occuperont du volet international et mutualiseront les moyens pour éviter des doublons dans les départements. De leur côté, les CCI devront se concentrer sur l'essentiel, gérer le quotidien des entreprises. L'heure n'est plus à la dépense inconsidérée. Finis les présidents escortés par une petite cour !

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