L'Inra ouvre un pôle de recherche en toxicologie alimentaire à Saint-Martin-du-Touch

L'Inra vient d'ouvrir un pôle de recherche en toxicologie alimentaire sur son site de Saint-Martin-du-Touch. Baptisé Toxalim, il regroupe sur un même site 150 personnes appartenant à 4 unités de recherche, travaillant toutes sur la sécurité chimique des aliments. Il permettra de renforcer et de structurer les recherches, en donnant une stature européenne au travail des chercheurs.Le 20 mars, la présidente de l'Inra, Marion Guillou, a inauguré ce pôle Toxalim à Saint-Martin-du-Touch.

L'Inra vient d'ouvrir un pôle de recherche en toxicologie alimentaire sur son site de Saint-Martin-du-Touch. Baptisé Toxalim, il regroupe sur un même site 150 personnes appartenant à 4 unités de recherche, travaillant toutes sur la sécurité chimique des aliments. Il permettra de renforcer et de structurer les recherches, en donnant une stature européenne au travail des chercheurs.

Le 20 mars, la présidente de l'Inra, Marion Guillou, a inauguré ce pôle Toxalim à Saint-Martin-du-Touch. Elle était accompagnée de Jean-Claude Blanchou, président de la commission agriculture et agroalimentaire du Conseil régional, et Dominique Bur, préfet de Midi-Pyrénées. « Ce pôle sera consacré à la toxicologie et à la sécurité chimique des aliments, explique Jean-Pierre Cravedi, directeur de recherche de l'unité xénobiotiques à l'Inra. Il va permettre le regroupement de 4 unités de recherche, dont 3 en partenariat avec l'École nationale Vétérinaire de Toulouse et l'École d'Ingénieurs de Purpan. Notre ambition est d'être plus efficace pour traiter les problématiques de recherche et d'être plus visible au plan européen. La France a du retard dans ce domaine, avec des équipes disséminées sur plusieurs sites. Il n'existait pas jusqu'à présent de centre regroupant les différents aspects d'un même domaine de recherche. »

Les travaux de Toxalim porteront essentiellement sur les xénobiotiques, composés étrangers à l'organisme humain, qui peuvent être d'origine industrielle, agricole ou environnementale. Des produits peuvent aussi se former au cours de la préparation des aliments, lors du stockage ou du chauffage. L'innocuité de ces composants relève de la santé publique. Le rôle de l'Inra est de générer un ensemble de connaissances permettant d'évaluer leur risque sanitaire, en vue d'une réglementation. Le pôle Toxalim donnera sa priorité à la recherche des effets d'expositions chroniques à de faibles doses de contaminants et aux effets des mélanges de xénobiotiques.

Sur 6.500 m2, le pôle réunira 152 chercheurs, techniciens, doctorants et ingénieurs. Il rassemble des plateaux techniques en toxicologie analytique, en transcriptomique, en imagerie cellulaire ainsi que des animaleries. Sa création a nécessité un financement de 2,3 millions d'euros dans le cadre du contrat de plan Etat - Région de 2000 - 2006. L'INRA a apporté 52% de la somme, Midi-Pyrénées 39% et le ministère de la Recherche 9%. L'enveloppe a permis la construction d'une extension de 540m2 de nouveaux bureaux et laboratoires. Des animaleries ont été réhabilitées et des locaux techniques réaménagés.

Toxalim travaille en relation avec deux pôles de compétitivité de Midi-Pyrénées (Agrimip Innovation et Cancer-bio- santé). Il participe également au consortium « Aliment, sécurité sanitaire et santé » (PA3S).

En savoir plus :

- www.toulouse.inra.fr

En photo : Le pôle de recherche Toxalim réunit 152 chercheurs, techniciens, ingénieurs et doctorants. (photo Inra G. Cattiau)

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