EasyJet : Lisbonne, Milan et Rome au programme d'hiver

Forte d'une croissance à deux chiffres depuis son implantation à Toulouse en 2003, la compagnie low cost ouvre des lignes directes à destination de Lisbonne, Milan et Rome. Objectif de la manœuvre ? Faire voyager 100.000 passagers supplémentaires en un an et atteindre les 20 % de parts de marché sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Leader sur le marché français des vols « low cost », la compagnie anglaise au fuselage orange intensifie son implantation sur la Ville rose.

Forte d'une croissance à deux chiffres depuis son implantation à Toulouse en 2003, la compagnie low cost ouvre des lignes directes à destination de Lisbonne, Milan et Rome. Objectif de la manœuvre ? Faire voyager 100.000 passagers supplémentaires en un an et atteindre les 20 % de parts de marché sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac.

Leader sur le marché français des vols « low cost », la compagnie anglaise au fuselage orange intensifie son implantation sur la Ville rose. Moins d'un an après avoir ouvert des liaisons régulières vers Paris Charles-de-Gaulle et Genève, c'est au tour de Lisbonne, Rome et Milan d'être proposées aux Toulousains, à partir respectivement du 10, 11 septembre et 2 novembre. Un déploiement logique selon le directeur général d'easyJet en France, François Bacchetta.

« 2009 a été une année fertile pour nous. En ouvrant ces lignes, nous aurons doublé notre offre au départ de la Ville rose en deux ans. Avec 17 % de parts de marché, nous sommes la deuxième compagnie sur l'aéroport de Toulouse. Notre ambition est de gagner trois points d'ici 2011 pour un gain de 100.000 passagers, explique-t-il. Nous poursuivons notre démarche qui est de mettre petit à petit Toulouse au centre de l'Europe. Pour y parvenir, nous mettons notre puissance commerciale au service de la destination. »

Du côté de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, la satisfaction est de mise : « Étant donné que nous avions une vraie carence sur les destinations du Sud de l'Europe, nous sommes vraiment ravis de l'ouverture de ces lignes », a indiqué Catherine Gay, directrice du service stratégie et développement de l'aéroport Toulouse-Blagnac. « C'est important, pour le tissu économique régional, d'avoir des prix inférieurs à ceux pratiqués par Air France, particulièrement en temps de crise, ajoute Jean-Michel Vernhes, président du directoire de l'aéroport. Cela démontre l'importance que prend easyJet à Toulouse. »

Désireux de contenter celle qui apparaît comme l'une des compagnies les plus dynamiques sur Toulouse, le président du directoire de l'aéroport s'est engagé, en guise de gage de bonne volonté, à accélérer les travaux d'adaptations des installations pour les compagnies low cost : « easyJet nous demande d'avoir une solution de pré-embarquement pour que les passagers puissent monter plus vite dans l'avion, précise Jean-Michel Vernhes. Nous espérons pouvoir satisfaire leurs désirs le plus vite possible. »

« L'idée est de fluidifier les rotations pour réduire les temps d'escale. Ainsi, nous disposerons de davantage d'options de vols en fin de journée », argumente François Bacchetta tout en rappelant que le maintien des prix bas passe par des gains de productivité pour l'entreprise. Présente à Blagnac depuis juillet 2003, easyJet est aujourd'hui la deuxième compagnie de l'aéroport toulousain avec plus de cinq millions de passagers transportés depuis son installation. Elle présente une croissance annuelle moyenne sur Toulouse-Blagnac depuis 2006 de 17 % dont 12,2 % en 2009 pour 936 500 passagers transportés depuis août 2009.

Jean Couderc

En savoir plus
-www.easyjet.com

En photo : François Bacchetta, directeur général d'easyJet en France (© Jean Couderc)

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