Carte de visite connectée : la startup toulousaine WeMet séduit et rêve d'Europe

La startup toulousaine WeMet a ringardisé les traditionnelles cartes de visites en papier en créant WeCard, une carte de visite connectée. Sans contact, réutilisable et plus écologique, le but est de faciliter la prise de contact. Depuis sa création en 2020 avec un investissement de 100.000 euros, la jeune pousse poursuit son développement. Le cofondateur, Samuel Dassa, prévoit un chiffre d'affaires à hauteur de 1,8 million d'euros en 2023.
La startup toulousaine WeMet poursuit son activité avec l'arrivée d'un modèle amélioré de la carte de visite connectée WeCard.
La startup toulousaine WeMet poursuit son activité avec l'arrivée d'un modèle amélioré de la carte de visite connectée WeCard. (Crédits : WeMet)

Et si nous n'avions plus besoin d'imprimer des dizaines de cartes de visite ? C'est le souhait de Samuel Dassa, cofondateur de la startup toulousaine WeMet. L'entrepreneur a développé et et commercialise depuis 2020 "WeCard". Cette carte de visite connectée a pour but de simplifier la prise de contact et d'éviter d'accumuler des cartes en papier qui se perdent et qui polluent.

C'est après plus d'un an de recherche et développement que le cofondateur a mis sur le marché la première version de WeCard, en PVC "60 % recyclé" (selon ses dires) ou en sciure de bois compactée. Un seul geste à faire : tendre son smartphone pour récupérer les informations. C'est grâce à la technologie NFC ou a un QR code que la WeCard génère automatiquement une fiche de contact.

"Il y a quelques années, je travaillais dans le secteur du jeu-vidéo, je participais à beaucoup d'évènements comme des salons et donc je distribuais des cartes de visite en grande quantité. Cela avait un coût pour l'entreprise et en plus ce n'était pas du tout écologique quand on sait que 10 milliards de cartes de visite sont produites dans le monde chaque année, et que 80% sont jetées dès là première semaine", souligne Samuel Dassa.

La startup toulousaine poursuit son développement en lançant aujourd'hui une version "améliorée" de sa carte de visite nouvelle génération.

Une durée de vie de quatre ans

Après avoir déjà séduit plus de 8.000 personnes dans plus de vingt pays avec son premier produit, la startup a décidé de faire évoluer son produit afin de séduire toujours plus d'adhérents. Vendues entre 30 et 50 euros, ces cartes connectées personnalisables peuvent durer jusqu'à quatre ans et représentent l'équivalent de 100.000 cartes de visites en papier.

"Le prix d'achat est l'équivalent de l'impression d'environ 200 cartes de visite classiques de bonne qualité, Sauf qu'avec la WeCard, il n'y a pas de récurrence", souligne Samuel Dassa.

Tout comme pour une une carte de crédit, il suffit d'approcher l'objet d'un smartphone pour que celui-ci enregistre directement dans son fichier contact les coordonnées souhaitées par le client de WeMet.

"Il y avait certes des applications qui existaient déjà auparavant mais avec la nouvelle WeCard nous avons simplifié la démarche car il n'y a rien à télécharger pour son fonctionnement qui se veut davantage intuitif encore", appuie Samuel Dassa.

Mais cette carte de visite numérique n'est pour le moment pas encore fiable à 100%. Outre un éventuel problème de batterie, les smartphones ne sont pas tous équipés de la technologie "sans contact", ce que regrette Samuel Dassa, même si les choses évoluent dans le bon sens.

Afin de séduire encore de nouvelles entreprises ou de nouveaux particuliers, WeCard va désormais proposer de nouvelles fonctionnalités permettant de transmettre encore plus d'informations et de coordonnées aux utilisateurs de ses services. Par exemple, cette carte de visite connectée "plus complète et globale" permettra d'avoir accès à "des calendriers en ligne, de nouveaux modules, des fichiers PDF ou encore des plaquettes commerciales". Pour développer au mieux son activité, le cofondateur mise sur de nouveaux gros clients, bien que la jeune entreprise dispose déjà d'une belle vitrine.

De nouveaux gros clients espérés et des recrutements prévus

Avec un chiffre d'affaires de 200.000 euros en 2021, Wemet dispose d'un portefeuille clients varié avec la présence de grands groupes, de PME ou encore d'indépendants. Parmi eux, le renommée groupe Pierre Fabre, des cabinets d'avocats, Total ou encore Vinci.

Pour poursuivre son développement, la startup installée au village by CA de Toulouse et qui dispose de sept salariés va avoir besoin de nouveaux talents. Elle recherche deux nouveaux collaborateurs à Toulouse, un assistant commercial et un assistant en communication. Elle souhaite également recruter plusieurs commerciaux dans les principales métropoles françaises telles que Marseille, Lyon ou Paris.

Pour l'année 2022, la startup vise 500.000 euros de chiffre d'affaires et espère atteindre les 1,8 million d'euros en 2023. Samuel Dassa qui ne cesse de vouloir faire accroître son activité aimerait prochainement se développer dans le domaine de l'export et donc se rapprocher de l'international. Le jeune toulousain évoque aussi un projet encore confidentiel qui pourrait se concrétiser en 2023 avec le lancement d'une innovation "encore jamais vue au monde", promet-il.

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