Passionné de magie depuis ses dix ans, Nicolas Subra a également toujours eu un goût prononcé pour l'entreprenariat. Tout commence lors d'un voyage au Sri Lanka où le jeune homme originaire de Toulouse découvre des plantes médicinales et des fruits extraordinaires. Une idée lui vient, il veut créer des boissons saines avec des saveurs "plaisir". Le but : allier les bienfaits des plantes avec les saveurs des fruits.

Nicolas Subra ne boit pas d'alcool et n'apprécie pas vraiment le café. Il se rend compte que mis à part des jus de fruits extrêmement sucrés, il n'existe pas vraiment de boissons saines et goûteuses. Il se lance alors le défi de trouver des recettes de "potions"comme il les appelle, des boissons 100% biologiques, concoctées artisanalement, faibles en calories, faibles en sucres, mais également sans édulcorants et sans conservateurs.

Sa marque, Le Magicien bio, sort une gamme de boissons aux noms évocateurs : "amour", "détente", "énergie" ou encore "rêves". Cette dernière boisson d'ailleurs a été élue meilleur produit bio 2022.

Une émission suivie par près de deux millions de téléspectateurs

Le jeune entrepreneur s'apprête ce mercredi 12 janvier à faire découvrir ses "potions magiques" au grand public en participant à l'émission "Qui veut être mon associé ?" en prime time sur la chaîne M6. Le concept ? Mettre en avant des entrepreneurs de tout âge qui ont tous une idée, celle d'un objet, d'un service ou encore d'un commerce. Les éléments cruciaux qu'il manque à ces ambitieux pour naître ou grandir c'est l'accompagnement, le financement et les conseils. Cette émission permet donc à des personnes avec un projet de se présenter pour convaincre un panel d'investisseurs.

Nicolas Subra compte sur cette émission pour gagner en visibilité. "J'avais adoré la première saison avec ce concept où on découvre des profils atypiques. Il fallait que j'y participe !", s'exclame le jeune homme. Le tournage a eu lieu en avril 2021.

Évidemment par souci de confidentialité, le Magicien Bio ne peut pas révéler tous les secrets de l'émission. Entre le tournage il y a quasiment un an et aujourd'hui, le jeune homme a retravaillé certaines de ses "potions". "Pendant environ six mois j'ai pris le temps de repenser mes produits, les améliorer", se remémore le jeune entrepreneur. C'est d'ailleurs l'une de ses boissons retravaillées, "rêves" qui a permis à Nicolas Subra d'obtenir le label du meilleur produit bio de l'année. Il attend désormais de voir l'impact de la diffusion de l'émission. "C'est une mise en avant devant des millions de personnes donc c'est vraiment positif !", se réjouit Nicolas Subra. Lors de la première édition, l'émission avait été suivie en moyenne par près de deux millions de téléspectateurs.

300 points de vente à fin 2022

Depuis plusieurs mois, Nicolas Subra a recruté une alternante qui l'épaule notamment sur la gestion. Même si l'entrepreneur ne souhaite pas communiquer son chiffre d'affaires, il affirme que tout va dans le bon sens. Au niveau de la commercialisation, il compte une trentaine de points de ventes (épicerie fine, bio et dans la restauration) même si la vente directe en ligne reste sa principale source de revenus.

"Pour le moment, mon site internet reste le moyen le plus efficace de vendre mes boissons. Je constate une augmentation des clics et je m'attends à un pic pendant la diffusion de l'émission", lance Nicolas Subra.

Le jeune homme est également très présent sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram afin de toucher au maximum les jeunes. Concernant les fonds d'investissement, il ne peut pour l'instant rien dire. Il affirme quand même être en contact avec un grand groupe afin d'y être référencé et distribué à grande échelle. Dans ses prévisions, il devrait passer de 30 à 300 points de vente cette année. Le Magicien Bio se développe aussi à l'étranger. Il est déjà présent au Luxembourg ainsi qu'en Suisse. Un rendez-vous est programmé avec un organisme en Allemagne afin d'y promouvoir ses "potions magiques". "L'Europe du Nord est un secteur que j'aimerais investir car il y a une population très demandeuse de bio et de produits innovants et sains", conclut Nicolas Subra.