C'est une nouvelle étape pour la jeune pousse CityMeo. Fondée en 2012 à Labège par quatre jeunes diplômés de l'Enseeiht de Toulouse, la startup a mis au point un petit boîtier à brancher sur un écran de télévision qui permet de diffuser simultanément sur plusieurs centaines d'écrans des contenus dynamiques : actualités et communication interne d'une entreprise, publicités... Depuis un an, le boîtier peut être intégré directement dans l'écran TV. Avec cette innovation, CityMeo a obtenu des contrats avec de grandes enseignes comme E.Leclerc, des régies publicitaires (PhenixDigital, SmartMedia) mais aussi de grandes entreprises (Veolia, Shell) et des restaurateurs (Elior, V and B).
Ce mardi 16 janvier, CityMeo annonce avoir levé 2,5 millions d'euros auprès de CapHorn Invest, de la BNP et de la Banque Populaire Occitane.
"CapHorn va nous permettre de nous développer encore davantage dans le retail (commerce de détail, NDLR). Le fonds nous a déjà introduit auprès de Leroy Merlin", explique David Keribin, le confondateur de CityMeo.
Un effectif qui va doubler en 2018
Le marché des écrans dynamiques est actuellement en pleine croissance, notamment aux États-Unis où l'on trouve même des écrans dans les ascenseurs. C'est d'ailleurs aux États-Unis et au Canada que sont présents les leaders mondiaux du secteur. Implanté dans 25 pays, CityMeo a décidé de cibler en priorité le marché européen.
"L'Angleterre, l'Allemagne et la France sont les pays avec les plus belles perspectives de développement", décrit David Keribin, même s'"il existe encore des freins réglementaires".
L'entrepreneur cite notamment l'interdiction de la publicité digitale à Paris.
Hébergée à l'IoT Valley à Labège depuis sa création, CityMeo a également des bureaux à Paris et Lille via le programme d'accélération d'Altavia. L'effectif actuellement composé de 22 personnes devrait pratiquement doubler cette année.
"On sera 30 en mars et 40 fin 2018. Nous allons embaucher pour le service commercial, service après-vente et aussi des développeurs, détaille le cofondateur de l'entreprise".
Après avoir réalisé 1 million d'euros de chiffre d'affaires en 2017, la startup table sur 3,5 millions d'euros cette année.
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