Startup : le carton des étiquettes autocollantes de Ludilabel

La startup Ludilabel poursuit sa croissance à l'international avec l'ouverture d'un site de production en Italie et prévoit une nouvelle antenne à Barcelone en Espagne. La pépite toulousaine espère en parallèle conquérir les maisons de retraite avec ses étiquettes autocollantes lavables en machine.
Sandrine Jullien-Rouquié, fondatrice de Ludilabel.

À une semaine de la rentrée, c'est le grand rush pour la startup Ludilabel. Chaque année, à la fin du mois août, 4 000 étiquettes par jour sont commandées depuis le e-commerce. Au total, la pépite toulousaine a déjà écoulé plus de 50 millions d'étiquettes dans le monde depuis sa création en 2011. À l'origine de la création de la startup, tout est parti d'un besoin de jeune maman. "Quand j'ai inscrit ma fille à la crèche, j'ai cherché une solution pour étiqueter ses vêtements sachant que je ne savais pas coudre. Plusieurs solutions existaient déjà comme les étiquettes thermocollantes au fer à repasser mais ce domaine avait peu évolué et besoin d'être dépoussiéré", avance Sandrine Jullien-Rouquié. La jeune maman finit par trouver une colle spéciale pour des étiquettes autocollantes lavables en machine et fonde la startup Ludilabel.

Une stratégie offensive pour améliorer le référencement du site

Six ans plus tard, ce nouveau produit baptisé "Ludistick" est devenu un terme générique sur certains forums dédiés à la maternité. Au-delà de l'innovation du produit en lui-même et du bouche-à-oreilles dont il a bénéficié, Sandrine Jullien-Rouquié a su tirer profit d'une stratégie offensive pour améliorer le référencement du site de e-commerce : "Aujourd'hui, nous avons une communauté de 153 000 fans sur notre page Facebook. Pour y parvenir, nous avons recruté une personne en charge des réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram... Nous avons aussi une newsletter, un blog".

Ludilabel vend actuellement ses produits dans 80 pays. Sa levée de fonds de fonds de 250 000 euros lui a permis début juin 2017 d'ouvrir un site de production à Milan pour conquérir plus largement l'Italie. Ludilabel espère ouvrir un site espagnol, sans doute à Barcelone où la société capte la majeure partie de sa clientèle de "mamans actives connectées". Dans l'optique d'accroître sa notoriété à l'international, la société a noué des accords avec Disney, Marvel et Hello Kitty, ce qui lui permet de réaliser des étiquettes à l'effigie des blockbusters en salles au cinéma. Ludilabel compte aujourd'hui 15 salariés a réalisé 2,3 millions d'euros de chiffres d'affaires au mois de juin 2017.

Bientôt des étiquettes pour les maisons de retraite

Pour augmenter le panier moyen de sa clientèle (25 euros actuellement), Sandrine Jullien-Rouquié va commercialiser des boîtes à goûter made in Montauban qui seront fabriquées par la société Gilbert Polytech. Par ailleurs, la startup lancera à l'automne un nouveau site B2B avec de nouveaux modèles d'étiquettes à destination des maisons de retraite et les résidences spécialisées qui ont besoin de repérer les affaires de leurs pensionnaires : vêtements, déambulateurs, cannes....

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