"Startup Weekend Toulouse" : 54 heures pour créer son entreprise

Du 27 au 29 mars prochain se tiendra la sixième édition du Startup Weekend Toulouse. Cet événement venu des États-Unis doit encourager les jeunes créateurs à matérialiser leurs projets, qui parfois se réalisent pour devenir un succès commercial.
L'édition 2014 du Startup Weekend Toulouse avait lieu à l'Insa de Toulouse

Le "Startup Weekend" est un concept développé aux États-Unis il y a une dizaine d'années. Cet événement s'est popularisé sur la planète entière et, depuis 7 ans, dans la majorité des grandes villes françaises.

Le Startup Weekend Toulouse en est à sa sixième édition. Elle aura lieu du 27 au 29 mars prochain à l'Icam.

"L'enjeu de ce week-end est de stimuler la création d'entreprise et de faire naître l'envie d'entreprendre chez les étudiants ou ceux qui désirent concrétiser une idée et qui n'ont pas osé franchir le cap", expliquent les organisateurs, qui prévoient de réunir 120 inscrits.

Ainsi, dès le vendredi soir, les participants présenteront une idée ou un début de projet et auront 54 heures pour développer un modèle économique autour de ce projet. Il n' y a pas de limite d'âge, ni de formations pré-requises.

"Toutes celles et ceux qui souhaitent partager leur savoir-faire, créer des opportunités de rencontres professionnelles et vivre une expérience entrepreneuriale, précisent les organisateurs de l'édition toulousaine. Le but est de réunir ingénieurs, informaticiens, marketers, designers, créatifs, juristes, financiers, makers..."

Des projets qui réussissent parfois

Difficile d'imaginer qu'une entreprise peut se créer en deux jours. D'ailleurs, la plupart des projets présentés au Startup Weekend n'ont pas connu de lendemain. C'est notamment le cas de Pimp My Candy, lauréat de la dernière édition toulousaine. Le projet promettait la commercialisation d'un gâteau imprimé en 3D.

Mais, parfois, l'idée se concrétise et devient un succès commercial. Le lauréat de l'édition 2011, MyFeelBack, a réalisé en 2014 une levée de fonds de 1 million d'euros. L'idée était de permettre aux entreprises de capter les retours de clients, en temps réel, et en multicanal. Désormais, MyFeelBack traite des données pour 50 grandes entreprises dont la SNCF, Pixmania, BMW, Natixis, Airbus... La start-up connaît une croissance de son chiffre d'affaires de 200 % par an depuis sa création.

Le meilleur projet récompensé

Le jury est composé de François Goldgewicht, entrepreneur toulousain, Guillaume Château, consultant manager, Éric Calmels, chargé de communication et Pascal Galliau, membre de la CCI. Ils rendront leur verdict dimanche soir. Une dotation sera reversée aux lauréats, pour peut-être leur permettre de fonder une véritable start-up. Cet événement est soutenu par plusieurs acteurs publics tels Toulouse Métropole, la CCI de Toulouse mais aussi le consulat des États-Unis. Différents sponsors privés s'ajoutent avec notamment le soutien de l'entreprise de VTC Uber.

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