
Si cela se confirme, ce sera la quatrième fois depuis 2017. Après une visite sur le thème du logement en 2017, les voeux aux forces armées en 2019 et le sommet franco-allemand en octobre 2019, le président de la République est attendu à Toulouse vendredi 12 mars, d'après une information d'Actu Toulouse confirmée par La Tribune. Au coeur de la visite cette fois-ci pour Emmanuel Macron : l'exploration martienne et la défense. Il est ainsi attendu sur le site du Cnes en milieu de journée.
Toulouse participe à l'exploration de la planète Mars
"Il y a une part de Toulouse sur Mars", avait commenté sur ses réseaux sociaux le chef de l'État, jeudi 18 février, à l'occasion de l'atterrissage réussi du rover Perseverance. Effectivement, la Ville rose, en plus d'être la capitale européenne voire mondiale de l'aéronautique, dispose aussi d'un écosystème reconnu en matière spatiale.
Sans surprise donc, Toulouse a grandement contribué à cette toute dernière mission d'exploration spatiale. Le Cnes avance même que ce projet a mobilisé 240 personnes en France, dont une grande majorité à Toulouse. Cette mission de la Nasa, nommée Mars 2020, a pour grand objectif de ramener des échantillons des sols martiens, d'enregistrer des sons et images, afin de trouver des traces de vie sur la Planète rouge.
Plus concrètement, le rover Perseverance, emblème de celle-ci, a embarqué avec lui sur la Planète rouge un instrument made in Toulouse. Le haut du mat du rover intègre la Supercam, une caméra laser équipée d'un micro qui permet pour la première fois d'écouter le bruit sur Mars. Cet équipement est le fruit d'une collaboration entre l'Institut de recherche en astrophysique et en planétologie (Irap) et le Cnes. De plus, le pilotage du robot se fait en partie depuis Toulouse et le centre opérationnel installé au Centre national d'études spatiales.
La SuperCam, composée de cinq instruments, avant son départ pour Mars (Crédits Photo : Rémi Benoit / La Tribune)
Visite au Commandement de l'Espace
Ainsi, Emmanuel Macron viendra saluer l'excellence française en la matière à travers cette réussite technologique. Il doit également profiter de sa venue sur place pour visiter le tout nouveau Commandement de l'Espace (CDE), installé à Toulouse depuis quelques mois, et voulu par ses soins. Cette nouvelle unité doit permettre à la France d'assurer une défense active de ses équipements spatiaux et développer ses connaissances de l'environnement spatial.
"L'espace devient un champ de menace militaire. Il faut bien connaître ce qui se passe dans l'espace et ensuite protéger nos actifs les plus précieux, en l'occurrence nos satellites. Il existe des projets d'armes à énergie dirigée donc des lasers de puissance, des projets de nanosatellites qui seraient chargés de patrouiller autour de nos grands satellites les plus précieux pour empêcher qu'ils soient espionnés ou abîmés par des adversaires", détaillait récemment à La Tribune Hervé Grandjean, le porte-parole du ministère des Armées.
Les premiers effectifs de ce segment de l'Armée française ont commencé à arriver dans des locaux provisoires au sein du centre spatial toulousain du Cnes. Les infrastructures définitives commenceront à sortir de terre en 2023 et le centre de commandement sera pleinement opérationnel en 2025, avec 400 personnes mobilisées.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !