
Cela faisait près d'un an et demi que nous n'avions pas eu de nouvelles du projet Hyperloop à Toulouse. Pour rappel, en janvier 2017, la startup californienne Hyperloop Transportation Technologies annonçait en grande pompe l'implantation de son centre européen de R&D dans la Ville rose avec la promesse d'investir 40 millions de dollars sur cinq ans. L'objectif étant de tester un moyen de transport futuriste qui consiste à projeter par lévitation magnétique des capsules de 50 passagers dans un tube sous vide à très haute vitesse (au moins 600 km/h). En février 2019, son cofondateur Bibop Gresta évoquait des objectifs (trop ?) ambitieux d'ouvrir en 2020 un centre de démonstration au Moyen-Orient et d'y débuter les tests avec des passagers humains avant d'y ouvrir sa première ligne commerciale.
Pourtant en cette fin d'année 2020, alors que son concurrent Virgin Hyperloop a annoncé début novembre de premiers tests réussis avec des passagers humains, la startup n'affiche plus d'échéance pour cette étape.
"Je ne me rappelle pas personnellement avoir dit que nous arriverions à cette étape cette année. Nous avons une stratégie différente (de Virgin Hyperloop, ndlr), notre but est d'avoir un système commercial en service au cours de la décennie", déclare Andres de Leon dans un entretien exclusif à La Tribune.
Concernant le lieu d'implantation de la première ligne commerciale, toutes les options restent ouvertes : Moyen-Orient, Europe, États-unis.
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À Toulouse, HyperloopTT a pris ses quartiers à l'aéroport Toulouse-Francazal. En...
Le projet est au moins du même niveau que les avions renifleurs ou du mouvement perpétuel. Que des investisseurs privés jettent leurs fonds dans ce genre de délire n'a pas d'importance, par contre que les deniers publics servent à subventionner ce genre d'ineptie est autrement plus préoccupant quant au niveau de certains dirigeants....