Recherche informatique : l’Irit de Toulouse signe un accord avec l’Arménie

"Immense satisfaction" pour l’Institut de recherche en informatique de Toulouse (Irit), qui vient de signer un accord avec l’Académie nationale des sciences de la République d’Arménie et l’Université française en Arménie. La concrétisation d'une collaboration de longue date avec un des pays les plus en pointe de l'ex-URSS en matière de technologie.
Suite à la signature, en présence du président arménien Serge Sarkissian, du président français François Hollande et des représentants des différentes tutelles de l’Irit, de Michel Daydé, directeur de l’Irit et de Pierre-Henri Cros, chargé de prospective scientifique et partenariat à l’Irit

C'est en présence de François Hollande, président de la République française, et Serge Sarkissian, président de la République d'Arménie, qu'a été signé le 8 mars à l'Élysée un accord de coopération entre l'Irit (laboratoire commun au CNRS, à l'Université Toulouse Jean Jaurès, à Toulouse 1 Capitole, à l'Université Paul Sabatier et à l'INP Toulouse), l'Académie nationale des sciences de la République d'Arménie et l'Université Française en Arménie. Michel Daydé, directeur de l'Irit, et Pierre-Henri Cros, chargé de prospective scientifique et partenariat à l'Irit, étaient présents pour cette officialisation.

"Il existe une Université française en Arménie, elle est enrichie par des accords multiples qui ont été passés encore aujourd'hui avec des établissements de recherche et avec des centres universitaires de grand prestige en France et qui peuvent mettre à disposition de l'Arménie tous les talents, comme nous voulons recevoir encore davantage d'étudiants arméniens", a déclaré François Hollande.

Plus concrètement, l'accord qui a été passé va permettre de renforcer les collaborations dans les secteurs de l'informatique et des mathématiques appliquées, des logiciels, réseaux et e-infrastructures, de la transformation digitale et défis sociétaux, et enfin dans le secteur du calcul haute performance et de l'analyse de données à grande échelle.

"C'est une immense satisfaction et c'est le résultat de 15 ans de collaborations et d'excellentes relations entre la France et l'Arménie, déclare Michel Daydé, directeur de l'Irit. Actuellement, il existe déjà un 'Erasmus +' qui permet à 8 étudiants arméniens en master et 4 étudiants en thèse d'étudier à Paul-Sabatier (UT3). Trois ou 4 fois par an, des délégations de chercheurs et enseignants des deux pays font le voyage dans le pays partenaire."

L'Arménie, pays high tech

Si l'Irit a choisi de nouer des collaborations avec l'Arménie, petit pays enclavé entre la Turquie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et l'Iran, ce n'est pas un hasard :

"L'Arménie est l'ancienne république high tech de l'ex-URSS. C'est là que les ordinateurs étaient fabriqués. Les étudiants arméniens ont un très bon niveau, notamment en termes de modélisation mathématique", explique Michel Daydé.

Par ailleurs, depuis l'année dernière, l'Arménie fait partie des projets Horizon 2020, programme européen pour la recherche et l'innovation. Ainsi, les instituts de recherche, les universités et les chercheurs en Arménie ont accès aux possibilités offertes par Horizon 2020 dans différents domaines, de la recherche fondamentale aux projets de démonstration, sur un pied d'égalité avec les chercheurs et les organisations des États membres de l'UE.

"Nous espérons ainsi pouvoir monter ensemble des projets européens et bénéficier de subventions associées à H2020", souffle le directeur de l'Irit.

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