Olivier Simonin, nouveau président de l'INP Toulouse : " 12 M€ de contrats signés entre laboratoires et entreprises "

Olivier Simonin vient de succéder à Gilbert Casamatta à la présidence de l'Institut national polytechnique de Toulouse (INP) qui regroupe 7 écoles d'ingénieurs. Parmi ses priorités, renforcer l'internationalisation, la recherche partenariale avec les entreprises et le regroupement des écoles d'ingénieurs au sein de Toulouse Tech.
Olivier Simonin, nouveau président de l'INP Toulouse

Que représente l'INP ?
L'INP Toulouse fédère 7 écoles d'ingénieurs, les trois écoles fondatrices, Ensat, Enseeiht, et Ensiacet, et les quatre écoles rattachées, Enit, ENM, EI Purpan, ENVT (École nationale vétérinaire de Toulouse). Au total cela représente 6 000 ingénieurs, 440 enseignants-chercheurs, 150 docteurs et 19 laboratoires de recherche. 1 200 ingénieurs sortent diplômés chaque année. Notre budget est de 100 millions d'euros, il comprend les salaires, les équipements... Mais cela concerne les trois écoles fondatrices, les écoles rattachées ayant leur propre budget. Sur ces 100 millions, 44 % est destiné à la recherche, 20 % à l'immobilier et 36 % à la formation et à la bibliothèque.

Quelles sont vos priorités ?
Parmi mes priorités, il y a la finalisation des réformes engagées dans le cadre de la LRU (Loi sur les libertés et responsabilités des universités) sur les nouvelles compétences des établissements. L'internationalisation est également une priorité notamment pour l'attractivité et la visibilité de la formation. Il faut attirer des bachelors et des doctorants. Nous avons des projets avec la Chine, le Vietnam concernant la formation doctorale. Un appel d'offre a été lancé pour que des doctorants chinois viennent faire leur thèse ici. Toulouse a bien été identifiée.

Quels sont vos liens avec les entreprises ?

L'INP fait toujours partie des cinq premiers établissements français qui font des partenariats avec les entreprises. En 2011, le montant des contrats signés par les laboratoires de l'INP dans le cadre de partenariats industriels s'élève à 12 millions d'euros. Mais attention, il faut y aller prudemment, le schéma financier doit être équilibré.

Comment percevez-vous les projets Toulouse Tech et Uniti ?

Concernant le regroupement de toutes les écoles d'ingénieurs, Toulouse Tech, c'est une marque qui pourrait parler à l'international. J'y suis favorable mais il faut respecter les spécificités des différentes écoles. Mon calendrier est celui proposé par l'Idex, j'estime qu'il faudra quatre ans pour ce regroupement.

Pour le projet Idex Uniti, la signature de convention avec l'Etat me paraissait prématurée. Je pense que l'on peut garder ce projet en l'ajustant à la marge notamment sur la gouvernance et les chaires d'excellence. J'espère que l'on va très vite arriver à associer les futurs présidents élus des universités du Mirail (ndlr Jean-Michel Minovez) et de Paul Sabatier (ndlr Bertrand Monthubert). L'objectif est d'être capable de signer avant la fin de l'année.

www.inp-toulouse.fr

Porpos recueillis par Wilfried Pinson

© Photo wp

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