Toulouse nommée capitale French Tech

La Ville rose a été sélectionnée parmi les 13 capitales French Tech désignées par la mission French Tech ce mercredi 3 avril. C'est Sandrine Jullien-Rouquié, la fondatrice de la startup Ludilabel, qui prend la tête de la French Tech Toulouse pour les trois prochaines années.
Sandrine Jullien-Rouquié, fondatrice de Ludilabel, a pris la tête de la French Tech Toulouse.
Sandrine Jullien-Rouquié, fondatrice de Ludilabel, a pris la tête de la French Tech Toulouse. (Crédits : Rémi Benoit)

Après avoir été labellisée une première fois en 2014, Toulouse fait partie des 13 capitales French Tech annoncées par la mission French Tech ce mercredi 3 avril aux côtés d'Aix-Marseille, Bordeaux, l'Est, le Grand Paris, les Alpes, Lille, Montpellier, Nantes, Lyon-Saint-Étienne, Rennes-Saint-Malo et Nice (Riviera Région Sud). Le label a été remanié pour remettre les entrepreneurs au coeur du système. Ces derniers doivent représenter la majeure partie de la gouvernance de chaque capitale French Tech.

À Toulouse, c'est Sandrine Jullien-Rouquié, la fondatrice de la startup Ludilabel, qui prend la tête de la French Tech. Elle succède à ce poste à Philippe Coste qui assurait cette fonction depuis 2014.

"À mes côtés au sein de la gouvernance seront présents Cédric Giorgi de Sigfox, Karim Ben Dhia d'Adveez, Marc Leverger de BricoPrivé, Christian Bec de Syntony, Nicolas Cristi de Sunibrain, Cécile Morel de Cenareo, Carole Zisa-Garat de Telegrafik et Thibault de Bouville de Delair", indiquait la cheffe d'entreprise dans une interview accordée à La Tribune en février.

Ce joli panel est représentatif des différentes thématiques adressées par les startups et aussi des territoires : Sifgox est basé dans le Sicoval, deux autres entreprises sont basées à Colomiers, ma société Ludilabel est implantée dans l'hypercentre, BricoPrivé est installée à L'Union... Pour les 25% restants de la gouvernance, nous avons choisi Toulouse Métropole, la Région Occitanie, le Sicoval et la Direccte Occitanie".

Lire aussi : French Tech Toulouse : Sandrine Jullien-Rouquié veut "fédérer l'écosystème pour penser collectif"

"Penser collectif et créer un sentiment d'appartenance à une communauté"

Alors qu'il existe depuis des années des querelles entre les différents incubateurs de startups de l'agglomération toulousaine, Sandrine Jullien-Rouquié affirme :

"L'idée est de penser collectif et de répondre aux besoins spécifiques des startups : l'aide au financement, le développement à l'international, la nécessité aussi de créer un sentiment d'appartenance à une communauté qui pour l'instant est plutôt lié à des structures (comme les incubateurs, ndlr)". Nous n'allons pas être une énième structure mais vraiment être le hub, le point d'entrée pour les startups pour leur flécher le parcours et les différents services".

French Tech Toulouse aura un budget annuel de 300 000 euros et va recruter deux permanents, un directeur délégué et un responsable de la communauté. 16 entreprises toulousains ont à ce jour décroché le Pass French Tech qui distingue les entreprises innovantes en hypercroissance.

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