Paris d'abord, Lyon ensuite, puis Toulouse en attendant l'Allemagne. Erco Finances s'est lancé en fin d'année dernière dans un cycle de Déjeuners de l'innovation. Ces rendez-vous permettent au groupe de se présenter et d'offrir à des acteurs industriels l'occasion de débattre des stratégies accélératrices d'innovation. La session toulousaine s'est déroulée ce mardi au Cercle d'Oc. Jean-Luc Guérin, PDG du groupe, a tout d'abord rappelé le poids économique d'Erco Finances, pesant plus de 420 salariés pour 40 millions de chiffres d'affaires consolidé, et les différentes activités de ses filiales, œuvrant essentiellement dans les domaines de la géolocalisation, du médical, de la e-santé, de l'aéronautique et des agro-industries.
Il a ensuite présenté Eqylia, tout jeune groupe né de la consolidation de trois entreprises filiales d'Erco Finances. « Eqylia n'est ni une SSII, ni un simple sous-traitant : c'est un groupe capable de prendre en charge un produit de technologie innovante de A à Z pour le compte d'un client, depuis le développement jusqu'à la fabrication en passant par la certification ou les phases de test. Un interlocuteur unique proposant des compétences croisées en mécanique, électronique, automatique et informatique, un bureau d'études, un centre d'industrialisation et de fabrication en Allemagne », résume Jean-Luc Guérin. Le PDG insiste sur la vocation industrielle d'Eqylia, s'adressant essentiellement aux grands comptes de l'aéronautique et de la Défense, des transports, de l'énergie et de la santé. Consolidé, le chiffre d'affaires des trois sociétés ayant donné naissance à Eqylia a atteint 8 millions d'euros en 2011. Jean-Luc Guérin table sur une croissance de 30 à 35 % dès cette année, un rythme soutenu que maintient Erco Finances depuis plusieurs années et qui ambitionne elle 55 à 60 M€ de CA.
Les discussions entre la douzaine d'industriels présents ont essentiellement porté sur le manque d'acteurs capables de porter des projets industriels dans leur intégralité. Thierry Pardessus, vice président d'Airbus Innovation Cell, a ensuite présenté le rôle de cette cellule dont le but est « de faire gagner du temps entre l'idée et sa réalisation », son mode de fonctionnement mais aussi son intégration au sein de l'avionneur.
Mikaël Lozano
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