"Dans un an, nous accueillerons nos premiers patients", se réjouit Claude Porcher, chef de projet de la clinique Capio La Croix du Sud, dont le chantier a débuté en 2015. Cette nouvelle clinique, construite à Quint-Fonsegrive voit grand : 100 millions d'euros ont été investis pour construire ce que le groupe suédois conçoit comme "la clinique du futur".

Cette clinique de 33 000 m2 comportera entre autres 29 salles de blocs opératoires sur deux niveaux, 175 lits et 100 places en médecine et chirurgie ambulatoire mais également une maison médicale. 85 000 patients sont attendus la première année et 70% des interventions chirurgicales seront pris en charge en ambulatoire. La chirurgie ambulatoire qui fait émerger de nouveaux modes de prise en charge du patient comme la récupération rapide après chirurgie (RRAC) pour laquelle le groupe suédois Capio est précurseur dans l'Hexagone.

Des cocons de soins pour dédramatiser l'hospitalisation

Pour ces hospitalisations de courte durée, tout a été pensé pour le bien-être du patient. La clinique Capio La Croix du Sud installera dans les prochains mois une cinquantaine de cocons de soins.

"On a rebondi sur le concept des salons VIP dans les aéroports. Le but, c'est de passer un bon moment, dans un petit salon en attendant de se faire soigner".

Fini les couleurs blanches ou saumon qui caractérisent souvent les espaces d'hospitalisation, place à des couleurs plus chatoyantes et modernes. Ces espaces individuels, sans toit et sans vis-à-vis vont permettre selon Claude Porcher de "dédramatiser l'hospitalisation" :

"Le patient aura la possibilité d'avoir une tablette, puisqu'on est dans une clinique hyper high-tech, avec le wifi partout. Les notions d'intimité, de confort et de sécurité sont quelque chose d'important pour nous, surtout quand vous restez quatre heures à huit heures en ambulatoire, car aujourd'hui on réalise des grosses chirurgies sur une journée".

La clinique Capio La Croix du Sud accueillera ses premiers patients en novembre 2018. Le déménagement des cliniques de Saint-Jean Languedoc et de la clinique du Parc (qui appartiennent également au groupe Capio) se fera juste avant l'ouverture de cette nouvelle clinique, prévue pour  novembre 2018.

Au centre-ville, Rive-Gauche veut conforter ses pôles d'excellence

Située en plein cœur de Toulouse, dans le quartier Saint-Cyprien, la clinique Rive Gauche, née du regroupement des cliniques Sarrus-Teinturier et Saint-Nicolas, s'est agrandie après plusieurs années de travaux. Avec un investissement de 23 millions d'euros, l'établissement comporte désormais 9 000 m2 supplémentaires.

Des suites parentales de luxe à la clinique Rive Gauche (Crédit : Clinique Rive Gauche).

Une extension qui permet à la clinique d'avoir davantage de places en chirurgie ambulatoire, de lits en maternité (avec notamment deux suites parentales de luxe), des blocs opératoires dernière génération avec une salle hybride, les services d'un laboratoire d'analyses biologiques et le développement de pôles de consultations spécialisés. Son ambition est clairement affichée :  conforter sa position de pôle de référence sur les activités maternité, ORL pédiatrique, chirurgie orale, cancer du sein, ophtalmologie et l'activité vasculaire. Et une intention, celle de développer l'offre de services :

" Notre ambition est d'offrir une qualité de service optimisée à nos patients sur nos pôles d'expertises. Avec cette extension, les prises en charge seront plus fluides, personnalisées et complètement coordonnées, assure Gérard Reysseguier, directeur général de la clinique Rive Gauche.

Cet agrandissement permet à notre établissement de rester à la pointe de la médecine moderne avec le développement des techniques ambulatoire, des circuits courts de prise en charge, de l'accompagnement spécialisé des sorties de maternité mais aussi du développement ,des interventions en salle hybride (radiologie et chirurgie) et de la mise en œuvre de techniques alliant le robot et la chirurgie en ophtalmologie".

L'établissement qui comporte 400 salariés et 150 médecins, reçoit 120 000 patients par an en consultations, réalise 30 000 interventions par an et 4000 accouchements par an.

À l'Oconpole, une clinique SSR va sortir de terre

Autre projet d'envergure, la future clinique de soins et de suite de réadaptation (SSR) Korian Estela, située au sein de l'Oncopole de Toulouse, qui accueillera ses premiers patients à la mi 2019.

Avec une capacité de 95 lits d'hospitalisation complète de 15 places d'hôpital de jour, le nouvel établissement bénéficiera des meilleurs équipements de prise en charge des patients âgés polypathologiques et d'un pôle d'expertise oncologique, unique sur le bassin toulousain. Le groupe Korian, qui possède également deux autres cliniques de soins de suite et cinq maisons de retraites médicalisées (EHPAD) en région toulousaine, a investi 15 millions d'euros pour cette nouvelle clinique.

Ce nouveau bâtiment, d'une superficie totale de 5200 m2, sera construit par Icade, les travaux ont débuté dernièrement et l'ouverture est prévue au second trimestre 2019. "Grâce à ce projet conçu en pleine concertation avec le CHU et l'ensemble des acteurs du territoire de soin, nous allons pouvoir proposer une offre de soins pluridisiciplinaire permettant une meilleure prise en charge des personnes atteintes d'affections de longue durée", souligne la directrice générale du groupe Korian.