Guillaume Roehrig, Coutot-Roehrig : "Nous sommes leader européen dans le domaine de la généalogie successorale"

Guillaume Roehrig, PDG du groupe Coutot-Roehrig, leader européen de la généalogie successorale, explique les rouages de sa profession. Il détaille aussi les perspectives de sa succursale toulousaine et présente son nouveau directeur Me Michel Courbès. Interview.
Guillaume Roehrig, PDG du groupe Coutot-Roehrig

Que représente le groupe Coutot-Roehrig ?
Notre entreprise est beaucoup plus ancienne qu'elle n'y paraît. Elle existe depuis 117 ans et nous sommes aujourd'hui leader européen dans le domaine de la généalogie successorale, avec 30 succursales en France et des implantations en Espagne, en Italie, en Suisse et en Pologne. Nous comptons 250 collaborateurs et traitons 5 000 affaires par an. Nous réalisons 40 M€ de chiffre d'affaires en 2011, soit 36% de parts de marché du secteur.
Nos forces sont justement un important maillage du territoire et notre présence à l'international. En effet, aujourd'hui une recherche sur trois nous amène à l'étranger, une sur deux se fait dans plusieurs régions. Autre atout de taille : notre fichier, un outil unique qui contient un milliard de données numérisées et méticuleusement collectées pour lequel nous avons investit plus de 10 M€ depuis 2000.

Comment votre profession de « chasseur d'héritier » accompagne-t-elle les spécialistes d'immobilier ?
J'ai coutume de dire que nous sommes un peu des pères Noël des quatre saisons, d'autant que les médias nous ont façonné une image d'oncle d'Amérique qui apporte les bonnes nouvelles. En réalité, nous intervenons la plupart du temps à la demande des notaires dans le cadre de successions non réglées, lorsqu'il manque des héritiers. Il nous arrive aussi de travailler pour le compte de syndics immobiliers dans le cas de décès de copropriétaires et auprès de promoteurs dans le cadre d'achat de foncier.
Dans notre métier il y a deux profils : les chercheurs d'une part, chargés de retrouver le ou les héritiers manquants et qui vont sur le terrain parfois à l'autre bout de la planète, dans les archives... D'autre part, des juristes formés aux métiers du notariat capables, une fois les héritiers retrouvés, de les représenter dans la liquidation de la succession. Nous faisons alors l'interface entre l'héritier et le notaire. Chez nous, 95 % des affaires sont résolues, mais ce que nous ne maîtrisons pas c'est le délai pour y parvenir. Cela peut être quelques heures... ou plusieurs années.

Quelle est l'actualité de votre succursale toulousaine ?

Michel Courbès, notaire honoraire, vient de prendre la direction de notre succursale toulousaine qui couvre les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Ici, nous travaillons à 95 % pour le compte des notaires et d'ailleurs, plus de la moitié des notaires rattachés à la chambre interdépartementale font déjà appel à nos services. L'équipe de Toulouse est composée de 8 personnes et dans cette région qui a historiquement accueilli de nombreux réfugiés espagnols, nous sommes très souvent amenés à travailler sur des dossiers internationaux, en Espagne notamment. Nous ouvrirons d'ailleurs, dès le mois de septembre, une autre succursale à Perpignan.

Propos recueillis par Béatrice Girard

Photo © DR

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.