Pas de crise en vue pour Patrimoine SA Languedocienne mais des incertitudes

L'entreprise tire un bilan positif de 2011 et annonce des perspectives de production en hausse pour les deux prochaines années mais doute en revanche des modalités d'application de la future loi sur les logements sociaux. Patrimoine SA Languedocienne vient de fêter ses 80 ans et affiche de bons résultats pour l'année 2011 avec 328 nouveaux logements mis à disposition et 500 en cours de réalisation. L'opérateur gère 13.000 lots sur 39 communes de l'agglomération toulousaine, dont la moitié dans Toulouse intra-muros.
En 2012 l'opérateur table sur 400 logements livrés et 500 en 2013

L'entreprise tire un bilan positif de 2011 et annonce des perspectives de production en hausse pour les deux prochaines années mais doute en revanche des modalités d'application de la future loi sur les logements sociaux.

Patrimoine SA Languedocienne vient de fêter ses 80 ans et affiche de bons résultats pour l'année 2011 avec 328 nouveaux logements mis à disposition et 500 en cours de réalisation. L'opérateur gère 13.000 lots sur 39 communes de l'agglomération toulousaine, dont la moitié dans Toulouse intra-muros.

En 2012, l'opérateur table sur 400 logements livrés et 500 en 2013. « Fin 2012, nous aurons investi 40 M€ dans le neuf et 15 M€ dans la réhabilitation », indique Pascal Barbottin, le directeur général. « Développer l'offre sur la ville reste notre préoccupation majeure, mais nous n'avons plus que deux ou trois ans de visibilité pour produire du neuf de façon plus intensive qu'avant », précise-t-il.

Incertitudes sur le logement social

Les raisons de ces incertitudes ? Un manque de visibilité sur les modalités exactes du projet de loi sur les logements sociaux. Car si les opérateurs du logement social sont favorables à l'esprit de la loi, ils pointent déjà des difficultés dans sa mise en œuvre. « En Midi-Pyrénées, cette mise à disposition de foncier par l'État va poser problème, car très peu de terrains sont disponibles en réalité », estime Jean-Pierre Deymier, le président de Patrimoine SA Languedocienne.


De fait, le passage de 20 à 25 % de logements sociaux pour les communes confrontées à un manque de foncier s'annonce délicat. « Dans ce cas, l'équation sera intenable et j'imagine mal comment celles-ci pourront faire face à des pénalités multipliées par cinq », analyse-t-il.

À Toulouse, deux parcelles font partie des terrains cessibles par l'État. Il s'agit du site de La Grave et du CEAT (centre d'essais aéronautiques de Toulouse).

Béatrice Girard

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