Les prix de l'immobilier ancien se stabilisent à Toulouse

Malgré des conditions d'emprunt exceptionnelles, l'heure n'est plus à l'euphorie sur le marché immobilier toulousain selon les notaires.

"Nous avons enregistré un prix médian de 2 500 euros / m2 dans les transactions d'appartements anciens en 2014 à Toulouse. C'est un marché de stabilisation", ont décrit maîtres Philippe Pailhès et Frédéric Giral, à l'occasion de la présentation de leurs dernières statistiques du marché. Une situation bien différente de celle qu'a connu la métropole bordelaise ces derniers mois, avec des prix en hausse de 5,3 % : soit la plus forte progression des grandes métropoles françaises. Bordeaux est désormais la troisième grande ville la plus chère de France, avec un prix médian à 3 090 euros / m2, derrière Nice (3 570 euros / m2) et Lyon (3 280 euros / m2).

Autre évolution notable dans la conjoncture toulousaine : les perspectives de plus-values sont totalement modifiées pour les vendeurs. Ces derniers doivent désormais détenir un bien pendant cinq ans pour espérer une plus-value de 8,3 % et 10 ans pour atteindre les 42,9 %. Bien loin de l'euphorie des années 2000.

Un marché de plus en plus contrasté à Toulouse

Si la côte des quartiers ne s'est pas modifiée dans la Ville rose, le marché apparaît néanmoins de plus en plus contrasté.

"Nous notons d'un côté un bon volume d'échanges et des prix élevés dans les quartiers recherchés de l'hyper-centre et, de l'autre, des baisses importantes dans les quartiers populaires. Nous l'analysons comme un effet de la crise", décrit Philippe Pailhès.

Ainsi, en 2014, c'est à Saint-Georges et au Capitole que les transactions les plus chères ont été observées avec des prix médians à 4 260 et 4 050 euros / m2 et des hausses respectives de 8 et 7 %. À l'inverse, les Argoulets (1 950 euros / m2), Saouzelong-Rangueil (1 930 euros / m2) et les Izards (1 910 euros / m2) ont accusé des baisses de 5 à 10 %.

Ramonville plus cher que Balma

Une fois n'est pas coutume, le podium des villes de l'agglomération a été bousculé. Ramonville-Saint-Agne double Balma avec un prix médian constaté à 360 000 euros, en hausse de 20 %, devant Balma (344 800 euros) en baisse de 6,8 %, Blagnac (317 300 euros) et Escalquens (316 700 euros). "Si la forte hausse des prix à Ramonville est sans doute conjoncturelle, il faut quand même noter que plusieurs communes de la première couronne ont un prix médian supérieur à Toulouse, qui est à 302 300 euros", pointe maître Frédéric Giral.

Concernant le marché des maisons à Toulouse, la Côte Pavée reste en revanche le quartier numéro 1 avec un prix médian à 489 100 euros, devant Guilheméry (377 000 euros) et les Minimes (348 900 euros).

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Commentaire 1
à écrit le 09/04/2015 à 13:03
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Pour avoir acheté Place Saint-georges en 2006 ... je ne me fais pas beaucoup de soucis pour revendre ni a quel prix. Neanmoins je n'ai aucune intention de revendre ... je ne spécule pas.

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