Le Crous vient d'inaugurer deux résidences de 512 logements flambants neufs (de la chambre au T2), construites sur des fonciers mis à disposition par la Région Midi-Pyrénées. Cela porte à 9500 le nombre de places disponibles dans l'académie. C'est bien mais pas suffisant ! « Ces deux dernières années, notre capacité d'accueil a été augmentée de 1200 places mais nous estimons qu'il manque encore un millier de places. Notre objectif est de disposer d'un parc social de 10 500 à 11 000 places, car nous logeons 70 à 75 % d'étudiants boursiers », indique Jean-Pierre Ferré, le directeur adjoint du Crous de Toulouse.
A la dernière rentrée, ce sont en effet 15 000 demandes de logements étudiants qui ont été enregistrées. Dans le lot, une partie de la demande est volatile, certains ne confirment pas, d'autres se réorientent... Mais tous ne parviennent pas à se loger dans les conditions souhaitées.
En parallèle, le Crous poursuit sa campagne de réhabilitation, « Nous avions 4500 places à réhabiliter au départ, plus de la moitié l'a déjà été. Les autres les seront d'ici 2017, en particuliers les cités de Chapou, Rangueil, Daniel Faucher et Ponsan », détaille Jean-Pierre Ferré. Ces différentes réhabilitations ne sont pas encore toutes financées, mais on sait déjà que la réhabilitation de Chapou programmée dès cette année représente un budget de 28,5 M€, et que les coûts des travaux de la cité Ponsan sont estimés à 30 M€. « Nous travaillons sur les montages financiers de ces nouvelles opérations et réfléchissons à utiliser du foncier mis à disposition par la Région, car c'est un bon moyen de tirer les loyers vers le bas, » conclut le directeur adjoint du Crous.
Béatrice Girard.
Photo Rémi Benoit
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