Vous avez été à l'origine de la création de l'APIC, de quoi s'agit-il ?
En effet, CAFPI a créé il y a trois ans, avec Empruntis, meilleurstaux.com et AB Courtage, l'association professionnelle des intermédiaires en crédits (Apic). Notre objectif était de fédérer la profession et de lui donner un cadre. Ainsi les membres de l'Apic s'engagent à respecter une charte d'engagement et de qualité. En effet de nombreux courtiers en crédits se sont installés ces dernières années, et il nous paraissait important de donner un cadre à la profession, de la protéger d'éventuelles dérives. Pour nos clients c'est un gage de qualité. D'ailleurs, le gouvernement vient de légiférer en réglementant nos statuts, ce qui va nous permettre de nous professionnaliser et de continuer à nous déployer.

Vous avez aussi une stratégie de fort développement dans le Sud-Ouest ?
Dans le Sud-Ouest mais pas seulement, c'est vrai que nous venons d'ouvrir une deuxième agence rive gauche à Toulouse et prévoyons d'ici fin 2012 l'ouverture de trois autres agences à Albi, Montauban et Mont-de-Marsan. Mais nous continuerons aussi de nous déployer dans la France entière cette année avec l'ouverture de 13 points de vente qui s'ajouteront aux 156 existants. Actuellement, les courtiers occupent 25 % du marché du crédit immobilier et nous comptons prendre la moitié des parts de marché d'ici 5 ans.

Les banques indiquent une baisse d'un tiers de leur activité crédit au 1er trimestre 2012, êtes-vous sur les mêmes proportions ?
Je préfère d'abord vous parler de 2011 qui a été l'année record de CAFPI depuis 40 ans : nous avons réalisé un total de 150 000 plans de financement qui ont débouché sur 60 000 dossiers initiés et 30 000 ont été finalisés. Depuis le début de l'année, notre profession constate aussi une activité en baisse entre 30 et 50% selon les régions. Chez CAFPI, la baisse moyenne au niveau national est de 26%. A Toulouse, nous avons réussi à maintenir notre activité car nous avons déployé un tiers d'effectif supplémentaire. Au final, elle n'augmente donc pas !

Propos recueillis par Béatrice Girard

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