La présidente du Groupe Bedin qui dispose d'un réseau de 45 agences en France, explique sa stratégie de fort déploiement en région toulousaine et donne sa vision du marché immobilier dans la Ville rose. Interview.

Vous êtes l'un des rares réseaux immobiliers indépendants en fort déploiement, quelles sont les caractéristiques de votre groupe ?
Notre région historique est l'Aquitaine où j'ai ouvert ma première agence en 1977. Aujourd'hui nous disposons de 45 agences dans tout le territoire. En Aquitaine toujours, mais aussi en Ile-de-France et en Midi-Pyrénées où nous venons d'ouvrir notre sixième agence en quelques mois.

Notre positionnement est généraliste, et notre activité se répartie ainsi : 80 % de transactions et 20 %de locations gestion et syndic. En 2011, nous avons réalisé 1 000 transactions et un chiffre d'affaires de 13,5 M€. Ce sont des résultats stables. Je nous décrirais aussi comme une agence de proximité qui s'appuie sur la force de son réseau, puisque toutes nos agences exploitent un fichier commun.

Vous avez décidé de vous implanter en Midi-Pyrénées, pour quelle raison ?
En effet, nous avons choisi Midi-Pyrénées et plus particulièrement la région toulousaine car c'est une ville qui dispose d'un fort potentiel immobilier. J'ai donc choisi Toulouse plutôt que Montpellier ou Nantes sans hésiter.

Nous avons déjà ouvert six agences. Notre objectif est de mailler tous les faubourgs toulousains et d'occuper l'hyper centre. Nous nous intéresserons ensuite aux communes de la première couronne. D'ici trois ans, je souhaite disposer d'un réseau de 12 à 15 enseignes à Toulouse. Par ailleurs, nous sommes aussi en plein développement en Ile-de-France.

Quelle est votre vision du marché toulousain en ce moment ?
Le marché toulousain reste tonique malgré de récentes réformes pénalisantes, telles que la plus-value et la suppression du PTZ dans l'ancien. A Toulouse les prix sont légèrement inférieurs au prix du marché bordelais. La notoriété du cabinet Bedin fait que nous ne sommes pas en manque d'acquéreurs, mais en ce moment ce sont plutôt des affaires qu'il faut aller chercher sur le terrain.

Propos recueillis par Béatrice Girard

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