Immobilier neuf et ancien : le marché redémarre et Toulouse reste abordable

À Toulouse, les acheteurs sont de retour sur le marché immobilier et tous les secteurs en profitent : dans le neuf, les ventes redémarrent essentiellement pour les investisseurs. Dans l’ancien, grâce à des prix moyens stables, les transactions progressent. Néanmoins, les quartiers recherchés de l'hyper-centre affichent toujours des prix autour de 4 000 euros le mètre carré. État des lieux.
Les investisseurs sont de retour sur le marché

Le salon de l'immobilier a fermé ses portes hier soir à Toulouse (4 octobre) et le premier bilan est satisfaisant.

"Avec 9 300 visiteurs, la fréquentation était stable par rapport à l'édition de mars dernier. Nous avons eu 25 % d'investisseurs et 75 % d'accédants occupants parmi les visiteurs, c'était une édition dynamique", se réjouit l'organisateur, Comexposium.

Dynamique, à l'image de la conjoncture dans le secteur immobilier en cette rentrée.

Prix raisonnables dans l'ancien

Dans le marché de l'ancien tout d'abord, les prix médians restent raisonnables (2 520 euros / m2 à Toulouse, soit une hausse de 1,5 % en un an). Dans leur dernière photographie du marché immobilier, les notaires confirment l'accélération des ventes, et décrivent une métropole qui reste abordable par rapport à ses voisines.

En Haute-Garonne, entre le 1er juillet 2014 et le 30 juin 2015, le nombre de transactions d'appartements a progressé de 3,7 %. Et la dynamique serait encore plus frappante à Toulouse depuis le début de l'année. "Nous avons constaté une hausse du nombre de ventes dans l'ancien de 15 % par rapport à 2014, grâce à des prix restés stables", mesure Philippe Pailhès, expert immobilier à la chambre des notaires de Haute-Garonne.

Concernant la cote des quartiers de l'hyper-centre, le podium ne change pas beaucoup. Sur le marché des appartements, c'est cette fois-ci Saint-Georges qui a passé le cap des 4 000 euros / m2 et devient le plus cher de Toulouse, suivi par Saint-Étienne avec un prix médian à 3 930 euros / m2, puis des Carmes à 3 860 euros / m2

Il faut cependant pointer d'importantes disparités d'un quartier à l'autre, et quelques baisses importantes. Marengo-Jolimont, par exemple, en baisse de 9,1 %, passe en dessous des prix médians toulousains (2 400 euros / m2). Purpan et Croix-Daurade, en baisse de 10 % et 8 % affichent désormais des prix médians à 2 120 euros / m2 et 2 110 euros / m2.

Concernant les maisons anciennes, à Toulouse, le marché a flambé en dix ans avec une hausse de 31,4 % mais, depuis trois ans, les prix sont stables avec un prix médian à 300 000 euros. Certains quartiers cependant sont largement au-dessus, notamment la Côte Pavée (446 600 euros), Guilhemery (377 600 euros) et les Minimes (352 000 euros)

Dans les banlieues les plus recherchées les prix sont repartis en nette hausse depuis un an. Balma reste la plus chère avec un prix médian à 349 500 euros (+ 7,3 %), suivie par Ramonville-Saint-Agne 345 000 euros (+ 11,3 %) et Pibrac 308 200 euros (+ 4,1 %).

La reprise s'installe dans le neuf

La meilleure nouvelle vient du marché immobilier neuf avec une reprise des ventes qui semble se confirmer.

Les derniers chiffres publiés par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) pointent en effet 1 326 ventes nettes au détail enregistrées depuis le début de l'année à Toulouse, soit une hausse de 43 % par rapport au premier semestre 2014.

Une tendance qui semble d'autant plus durable que 2 517 ventes ont été enregistrées sur les 12 derniers mois, soit une progression de 39 % par rapport à la période précédente.

La tendance se reflète sur les territoires de la communauté urbaine avec 2 313 ventes enregistrées, soit une progression de 30 % par rapport au 1er semestre 2014, et de l'aire urbaine avec 2 384 ventes, soit une hausse de 33,68 %.

Un point cependant mérite la nuance. Ce réveil du marché neuf signe avant tout le retour des investisseurs à Toulouse (+ 41,58 %) et sur l'aire urbaine (+ 48,37 %), séduits par la souplesse du dispositif Pinel.

Dans le même temps, les ventes à occupants n'ont progressé que de 3,85 %.

Les prix de vente moyens, quant à eux, restent stables à 3 421 euros / m2 hors parking dans la communauté urbaine.

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Commentaires 2
à écrit le 11/01/2016 à 16:40
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hé oui Toulouse est devenu je cite "la ville où il fait bon investir" d'aprés vente flash immobilier

à écrit le 08/10/2015 à 17:04
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Cet article reflète bien la réalité. Dans l'ancien, l'hyper centre a toujours autant la cote. La cote pavée reste chère et inabordable parfois pour les primo accédants obligés d 'acheter en périphérie. Le neuf redémarre mais surtout pour l'investi...

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