Mis en place il y a un an, le marqueur de la FNAIM 31 livre ses premières statistiques, et les nouvelles sont plutôt bonnes en ce début d'année... « J'ose à peine le dire, mais nous avons enregistré une hausse du volume des transactions entre 15 et 20 % sur l'année », annonce Emmanuelle Lassalle-Michel, la présidente départementale. Pour expliquer ces performances, la spécialiste rappelle que « Toulouse est plutôt moins chère que les autres grandes métropoles de province qui ont déjà été impactées par l'effet TGV. En même temps, nous profitons en ce moment d'une conjoncture économique hyper favorable. »
Emmanuelle Lassalle-Michel indique des prix moyens au centre-ville entre 3.200 et 3.500 €/m2 et jusqu'à 5.000 €/m2 pour des biens exceptionnels. Les ventes moyennes à Toulouse oscillent quant à elles entre 150.000 et 200.000 €.
Dans ce schéma parfait, il y a quand même une ombre au tableau : c'est la difficulté avec laquelle les acheteurs obtiennent désormais leurs financements. « Il est évident que les conditions de crédit se sont durcies, les banquiers exigent notamment des informations en temps réel pour mesurer la solvabilité bancaire des acquéreurs. » A suivre...
Béatrice Girard
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