Scopelec : 25 M€
Elle est la numéro un des Scop en France par son nombre de salariés (3 500) et a annoncé une levée de fonds de 25 millions d'euros fin janvier 2018. L'entreprise Scopelec basée à Revel, spécialisée dans la conception, l'exploitation et la maintenance d'infrastructures de télécommunication voit ces dernières années son activité exploser, grâce notamment au plan France très haut débit. Levée auprès de Zencap AM et Schelcher Prince Gestion, cette somme va surtout permettre à l'entreprise de "poursuivre la croissance de notre masse salariale en lien avec l'accélération de notre activité ces dernières années", comme l'expliquait, dans une interview à La Tribune en février dernier, Le directeur administratif et financier de Scopelec, Pierre-Yves Fargas.
Delair : supérieure à 13 M€
"C'est la levée de fonds la plus importante de l'histoire de l'entreprise", assure Michael de Lagarde, le président et co-fondateur de Delair, le fabricant toulousain de drones basé à Labège. Annoncée jeudi 13 septembre, cette levée de fonds auprès d'Intel Capital est donc supérieure à celle de 13 millions d'euros réalisée par l'entreprise en 2015 par déduction. Mais le dirigeant toulousain ne peut être plus précis, la multinationale américaine refusant de dévoiler le montant de ses investissements dans les entreprises. Au-delà de développer le traitement des données brutes récoltées par les drones, cette opération financière a permis quelques semaines plus tard à Delair d'acquérir son homologue américain Airware.
Syntony : 10 M€
Fondée en 2015, l'entreprise toulousaine Syntony conçoit des capteurs GPS fonctionnant sur logiciel par radionavigation et capable de fournir la position d'un objet même dans un endroit couvert, sans installer de wifi ou de puces RFID. Avec cette technologie, en plein développement, la société équipe notamment de nombreux métros dans le monde entier. Face à la forte croissance de son activité, Syntony multiplie les recrutements et... les levées de fonds. Après une opération de 1 million d'euros en 2016, elle vient d'en officialiser une en octobre 2018 de 10 millions, avant de tabler sur une troisième à hauteur de 100 millions d'euros en 2019.
Privateaser : 10 M€
La startup Privateaser a déjà séduit plus de 1,5 million de personnes et 3 800 entreprises depuis sa création en 2014. Son concept ? Aider ses clients, aussi bien en B to B qu'en B to C, à privatiser un bar, hôtel, restaurant, pour fêter un événement particulier. Pour séduire une si large clientèle, française et européenne, Privateaser fait tout pour réduire au maximum le temps de réservation d'une salle en simplifiant le processus autant que possible sur son site internet. Annoncée en mars 2018, la levée de fonds de 10 millions d'euros doit permettre d'asseoir sa présence sur le marché hexagonal, de développer sa présence en Espagne après l'ouverture d'un bureau à Madrid et de s'installer dans d'autres pays européens.
EasyMile : 6,5 M€
Le marché des véhicules autonomes est un marché plus que prometteur. En à peine 4 années d'existence, la startup toulousaine EasyMile compte déjà 150 salariés répartis dans les bureaux de Toulouse, Berlin, Denver, Singapour et Melbourne. Un tel développement qui s'accompagne de levées de fonds. Leader de notre classement l'année passée grâce à une opération de 14 millions d'euros, la startup qui conçoit des véhicules autonomes a levé 6,5 millions d'euros en septembre 2018 auprès de BPI France. Une opération censée permettre la bonne poursuite du développement de ses multiples projets. Après des phases de tests brillantes, EasyMile doit bientôt lancer à Toulouse la première ligne officielle avec une de ses navettes autonomes dans l'agglomération toulousaine.
Antabio : 5,2 M€
C'est une entreprise toulousaine prometteuse qui pourrait grandement améliorer le secteur de la santé. Avec sa levée de fonds de 5,2 millions d'euros réalisée en juillet dernier, l'entreprise va financer la phase 1 des essais cliniques sur son projet de traitement des infections nosocomiales (contractées à l'hôpital). Des essais sont prévus courant 2019. La molécule mise au point par Antabio a pour but d'inhiber la bactérie qui rend aujourd'hui inefficaces les antibiotiques.
Uwinloc : 4,5 M€
Installée à Blagnac, cette jeune entreprise toulousaine a mis au point des étiquettes géolocalisables d'une précision de 30 centimètres et qui fonctionnent sans pile. Un exploit technologique qui attire de nombreuses entreprises, comme Airbus, souhaitant se doter d'un tel équipement, notamment pour améliorer la gestion de leurs stocks. Pour poursuivre son développement, Uwinloc a annoncé fin avril avoir levé la somme de 4,5 millions d'euros auprès du fonds d'investissement européen Elaia Partners, la société de gestion de portefeuille ACE Management, Galia (gestion spécialisée dans l'investissement de capital ) et M-Capital (expert dans le financement de PME et ETI). Les fonds contribueront à renforcer la présence d'Uwinloc en Amérique du Nord et en Asie, notamment aux États-Unis et en Chine ainsi qu'à la recherche et au développement.
Micropep Technologies : 4 M€
La révolution de la startup toulousaine réside dans l'identification et l'exploitation des miPEPs (ou micro-peptides), ces protéines naturelles produites par les plantes qui permettent donc de réguler de façon temporaire et modérée l'expression de gènes clés pour leur développement, sans aucune modification d'ADN, contrairement aux OGM. Cela permettra de développer de véritables traitements personnalisés pour les plantes. Les micro-peptides peuvent ainsi être utilisés pour accélérer ou ralentir la germination, augmenter la résistance aux maladies ou encore améliorer la floraison. Par ailleurs en maximisant le potentiel d'une plante, les micropeptides peuvent aussi ralentir le développement des mauvaises herbes. De quoi devenir à terme une alternative aux herbicides et leurs intrants chimiques à l'image du très décrié glyphosate ? La découverte pour cette petite startup de trois personnes a attiré l'attention de plusieurs fonds d'investissements puisque Micropep Technologies a annoncé en mars une levée de fonds de quatre millions d'euros.
Ami Bois : 3,5 M€
Avec ses 100 salariés, un chiffre d'affaires de 22 millions d'euros pour l'année 2016-2017, l'entreprise créée par Frédéric Carteret investit depuis plus de 10 ans un marché de niche mais en pleine croissance : celui de la maison économique et écologique. "En 2003, la maison à ossature bois représentait 2% du marché des maisons individuelles, en 2017, c'était 9,5%", note le chef d'entreprise. Pour continuer à gagner des parts de marché, l'entreprise a réalisé une levée de fonds de 3,5 millions en 2018 en faisant entrer dans son actionnariat Isatis Capital. Une levée de fonds annoncée en mai dernier doit permettre l'investissement d'un million d'euros en recherche et développement pour un matériel innovant, et aussi investir dans le numérique et le digital.
Intuilab : 3 M€
Via son logiciel IntuiFace, l'éditeur de logiciel toulousain IntuiLab a rendu accessible à tous la création d'applications numériques pour tout type d'écran. En pleine croissance, la société basée à Labège vient d'annoncer la réalisation d'une levée de fonds de 3 millions d'euros auprès de IRDI Soridec Gestion, M Capital Partners et Avolta Partners. Une opération surtout destinée à renforcer les équipes commerciales d'une entreprise qui compte près de 2 000 clients à travers 82 pays.
Un grand cru pour 2019 ?
Les annonces de levées de fonds probables au cours de l'année 2019 par les entreprises toulousaines ont été nombreuses en 2018 et s'annoncent prometteuses. Tout d'abord, Syntony dit travailler sur une opération à 100 millions d'euros. De bien moindre ampleur mais tout aussi importante, Naïo Technologies prépare une levée de fonds de 15 millions d'euros. De son côté, Rubix espère lever 10 M€, Kawantech environ 5 M€, Kyanos 3 à 5 millions, et 2 pour Safetyn. Sans compter les annonces surprises...
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