
"Airbus, tout le monde connaît mais ce n'est pas le cas des sous-traitants comme Akka. Nous avons peu de visibilité même si nous représentons beaucoup de salariés. Alors bien sûr je suis inquiet de perdre mon emploi", lâche Thomas*, ingénieur chez Akka. Comme lui, ils étaient une centaine à être venu, jeudi 21 janvier, devant le site d'Akka, à Blagnac, à l'appel de six syndicats du groupe (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, Unsa) .
La société d'ingénierie, qui avait choisi la Ville rose en 2016 pour implanter son centre mondial dédié à l'aéronautique, a fait face au troisième trimestre 2020 à une chute de 38% de cette activité.
650 emplois toujours menacés
La Tribune révélait le 3 novembre dernier que Akka Technologies avait chiffré le sureffectif à 1.150 collaborateurs, essentiellement sur le site toulousain qui emploie 2.200 personnes. Fin décembre, le groupe officialise l'ouverture de négociations autour d'un plan de...
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