
C'était il y a tout juste quatre ans. En octobre 2016, Akka Technologies choisissait Toulouse pour implanter son centre mondial dédié à l'aéronautique, le spatial et la défense. Un millier de salariés travaillant dans ces domaines d'activité avaient été regroupés dans un bâtiment flambant neuf de 11 000 m2 construit dans le quartier Andromède, à Blagnac, en périphérie de Toulouse.
1 150 salariés sans mission
Aujourd'hui, changement d'ambiance radical. Le groupe d'ingénierie est durement frappé par la crise de la filière aéronautique. D'après nos informations, la direction a évoqué le 28 octobre devant les syndicats le risque d'un plan social massif pour ses effectifs de la Ville rose.
"Les missions se sont arrêtées chez les donneurs d'ordre pour lesquels nous travaillons tels qu'Airbus ou Safran. On nous parle de PSE pour 1 150 emplois sur Toulouse, soit le nombre de salariés sans mission actuellement sur un effectif total de 2 200 personnes", indique Franck Laborderie, secrétaire général CGT...
Les SSII sont des vendeurs de viande qui fourguent de l'ingénieur au kilo. Ils n'ont jamais eu de respect pour leurs salariés, cela ne va pas commencer demain. Si les employeyrs peuvent s'en débarrasser pour assurer leurs marges, ils n'hésiteront pas une seconde. Ils se sont gavés pendant des années, dans les moments difficiles ils licencient.
C'est une honte d'autant plus que les consultants peuvent et doivent être formé durant la période d'intercontrat.
C'est pour cela que les SSII n'ont pas les obligations des agences d'intérim.
Donc les SSII doivent rogner leurs marges cette année et ne pas laisser l'assurance chômage financer cela.
La sentence ne fait que commencer !
PS : le probleme doit etre le meme dans les autres ssii : altran, cap, alten ...