Catherine Mallet (Actia) prend la tête du nouveau club ETI Occitanie

La directrice générale adjointe du fabricant toulousain d'équipements électroniques Actia vient d'être nommée présidente du club ETI Occitanie. Cette association officiellement lancée le 3 octobre a pour vocation à fédérer les 315 entreprises de taille intermédiaire qui emploient plus de 156.000 personnes dans la région.
Catherine Mallet (Actia) et Anton Bielakoff (Lyra) sont respectivement présidente et vice-président du nouveau club ETI Occitanie.
Catherine Mallet (Actia) et Anton Bielakoff (Lyra) sont respectivement présidente et vice-président du nouveau club ETI Occitanie. (Crédits : DR)

« En tant qu'entreprises de taille intermédiaire, nous subissons souvent les mêmes contraintes que les grands groupes. Pourtant, nous ne sommes pas toujours aussi bien entendus », glisse Catherine Mallet. Directrice générale adjointe du fabricant toulousain d'équipements électroniques Actia, elle prend la tête du club ETI Occitanie qui vient de voir le jour.

156.000 emplois en Occitanie

La terminologie ETI est récente puisque c'est la loi de modernisation de l'économie de 2008 qui a donné naissance à cette nouvelle catégorie d'entreprises. Le poids économique des entreprises de taille intermédiaire est loin d'être négligeable. Rien qu'en Occitanie, on dénombre 315 ETI qui emploient 156.000 salariés. « Pourtant, nous sommes moins connus et reconnus que les grands groupes, les PME et même parfois les startups », remarque Catherine Mallet.

Pour inverser la tendance, le mouvement des entreprises de taille intermédiaire tente depuis des années de fédérer localement les sociétés. L'initiative connaît un coup d'accélérateur début 2022 lors du lancement par le gouvernement de la seconde phase de la Stratégie Nation ETI avec l'ambition de créer un club par région. Les Pays-de-Loire et les Normands s'y mettent dans les mois qui suivent et c'est donc désormais au tour des Occitans.

Aux côtés de Catherine Mallet, le club est dirigé par Anton Bielakoff (Lyra) et Cyrille Tupin (Abyonix) nommés vice-présidents ainsi qu'Etienne Alibert (Deloitte), secrétaire- trésorier. Une vingtaine d'ETI ont déjà rejoint le club parmi lesquelles figurent le peintre aéronautique Satys, le pisciniste Irrijardin, Celad (conseil et services informatiques), Chausson Matériaux... Le club aimerait monter une antenne à Montpellier pour développer les échanges entre les dirigeants de l'ex-région Languedoc-Roussillon.

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Guerre des talents

Parmi les premiers sujets dont va se saisir le club, figurent les ressources humaines ainsi que la transition écologique et les enjeux RSE. « Il y a beaucoup de sujets à partager. Comment attirer les talents et améliorer la marque employeur? Nous sommes aussi très impactés par des évolutions de la législation comme l'application du RGPD (règlement européen de protection des données). Notre taille nous rend aussi très susceptibles d'être touchés par la cybercriminalité. Au niveau de la logistique, nous devons jongler avec la mise en place de zones à faibles émissions par exemple à Toulouse, etc », énumère Catherine Mallet.

La dirigeante compte sur le club « porter la voix des ETI au niveau national mais aussi devenir le point d'entrée vis-à-vis des collectivités locales de ces sociétés éparpillées sur un territoire vaste comme l'Occitanie ».

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