Faire du sport à Balma, tout en se croyant en Amazonie, c'est maintenant possible grâce à un nouveau concept pensé par Laur-Wenz Lallement, un spécialiste de l'entreprenariat et de la franchise. L'idée était de créer un concept original et unique alors que les salles de sport "classiques" vivent une période assez compliquée depuis la crise sanitaire et les fermetures administratives à répétition.
"Il faut savoir que 90% des Français sont dans l'optique de faire du sport et 40% d'entre eux passent à l'acte dont 10% en salle de sport. Les offres proposées sont souvent assez low-cost et ne répondent pas aux réelles attentes des adhérents. C'est pour cela que je me suis lancé dans ce concept en prenant en compte les tendances sociologiques", explique Laur-Wenz Lallement, gérant de la salle de sport Clark Powell.
Il y a quelques semaines, Clark Powell a ouvert ses portes dans la périphérie toulousaine, à Balma. Pourquoi ce nom de Clark Powell ? Selon le gérant de la salle, il s'est inspiré du marché des salons de coiffure. "Cela ajoute un côté plus humain et une certaine proximité avec le client", justifie-t-il.
Se démarquer de la concurrence
Avec toutes les franchises qui existent déjà sur le marché des salles de sport, Laur-Wenz doit convaincre et se démarquer des autres. Dans cette salle, tout est fait pour que l'adhérent sorte du quotidien en oubliant le stress du travail, des difficultés rencontrées, etc. Pour accéder à la salle Clark Powell, trois abonnements sont proposés allant de 34,95 euros à 49,95 euros par mois.
"Ce qui comptait pour moi, à l'heure où plus de 40% des salles de sport indiquent se trouver dans une situation de quasi faillite, c'était de créer une dynamique avec l'éveil de tous nos sens, une décoration design, la venue de DJ deux fois par semaine, des odeurs, des sons pour que la personne qui fait son sport se sente ailleurs et profite de son moment", ajoute Laur-Wenz Lallement.
Clark Powell possède ainsi plusieurs salles de 1000m2 qui proposent une ambiance et un thème unique dans chacune. Cinq univers sont proposés aux adhérents : Mapple Park pour travailler le cardio et le renforcement guidé dans un décor style Canadien et grands lacs. The Mirage est la salle réservée uniquement pour les femmes au décor égyptien, rempli de pyramides. La salle Opéra imaginée avec un style des théâtre italiens est conçue pour les cours collectifs. Il est également possible de se sentir comme dans l'espace avec la salle Space Ride avec 120 cours par semaine proposés. Enfin, la salle Amazon, au décor de la forêt exotique, propose des machines de haute qualité pour la musculation libre.
Pour le moment ce sont cinq coachs qui travaillent dans cette nouvelle salle de sport. D'ici trois mois, le gérant espère embaucher trois ou quatre coachs supplémentaires en tant que salariés ou auto-entrepreneurs. Dans son ensemble, ce projet a coûté 1,6 million d'euros au dirigeant.
Une deuxième salle de sport à venir
Malgré cette facture, la salle de sport Clark Powell se différencie aussi par son organisation économique. Elle a décidé de retirer des frais qui peuvent souvent être des freins pour le client : les frais d'inscription. Ici à Clark Powell, pas de frais d'inscription et une offre sans engagement. Selon le gérant, il est "financièrement gagnant" avec ce modèle plus simple et plus transparent selon lui. Depuis son ouverture, le gérant observe entre 30 et 40 personnes qui viennent s'inscrire par jour, un chiffre qui le satisfait.
Le patron espère dès lors atteindre les 500.000 euros de chiffre d'affaires en six mois. Après à peine un mois d'existence à Balma, le propriétaire de la salle de sport souhaite en ouvrir une seconde. Celle-ci sera située dans le centre-ville de Toulouse. Le projet est encore en phase d'étude mais les négociations sont bien engagées.
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