Depuis Toulouse, Stack Labs facilite le virage numérique de grands comptes

L’expert toulousain du cloud, Stack Labs affiche une forte croissance malgré la crise. En pleine pandémie, l’entreprise de services du numérique a ouvert sa première filiale au Canada. En 2020, après seulement deux années d’existence, elle affiche déjà un chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros dans le business de la transformation digitale.
En deux ans d'existence, Frédéric Volpi et son entreprise Stack Labs ont séduit plusieurs grands groupes comme L'Oréal ou Airbus.
En deux ans d'existence, Frédéric Volpi et son entreprise Stack Labs ont séduit plusieurs grands groupes comme L'Oréal ou Airbus. (Crédits : Stack Labs)

Le cloud et le numérique sont plus que jamais d'actualité. Les entreprises sont obligées d'accélérer leur transformation numérique et de s'adapter aux changements technologiques. Une aubaine pour les sociétés de services du numérique comme Stack Labs. L'entreprise toulousaine a pour vocation d'accompagner les entreprises à adopter les nouvelles technologies et plateformes du cloud. Elle les aide à s'affranchir de tout un ensemble de contraintes du monde l'informatique physique de manière dématérialisée.

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"Nous proposons aussi bien du conseil technique que de l'implémentation et développement informatique pour des applications web ou mobile. Par exemple, nous avons aidé Irrijardin à créer leur premier objet connecté, pour mesurer la qualité de l'eau des piscines, à travers une application mobile pour les utilisateurs finaux et donc par extension à la commercialisation de nouveaux services numériques", explique Frédéric Volpi, fondateur de Stack Labs.

Contrairement à d'autres, la crise sanitaire n'a pas eu un effet négatif sur la jeune structure fondée en 2018, bien au contraire. La généralisation du télétravail a précipité la mise en place de solutions de travail à distance, d'outils collaboratifs, la dématérialisation et le cloud. Ce qui bénéficie donc à ce marché porteur où évolue la startup.

Des partenariats qui apportent de la "crédibilité"

En plus de ses expertises "assez rares et prisées", la société se démarque de la concurrence grâce à un atout, en plus, sur sa carte de visite. Cette dernière dispose de partenariats avec des membres des GAFA, à savoir Google Cloud et Amazon Web Services. Gage de la qualité de son service, ces coopérations lui permettent d'attirer de nouveaux talents et d'accroître son portefeuille clients.

"Cela valide un certain nombre de compétences et de savoir-faire. Nous avons pu mettre en œuvre des projets structurants et faire nos preuves dans l'aéronautique et la grande distribution à travers des projets de transformation. Par exemple, nous avons mis en place un outil de traitement massif de données dans le domaine du spatial, et ce, grâce aux solutions de nos partenaires. Google Cloud nous apporte de la crédibilité et un certain nombre de clients. Nous devenons aussi référents en terme de compétences technologiques, de capacité d'intégration et de développement", se réjouit l'ancien salarié en cybersécurité au sein d'EADS, ancienne filiale d'Airbus.

Preuve de la croissance constante de son activité, la spécialiste du cloud a ouvert sa première filiale internationale, au début de la pandémie, il y a plus d'un an, à Montréal. Stack Labs a ainsi pour objectif de rayonner sur le Canada et avoir une présence sur le marché nord-américain. Le bureau canadien dispose d'une équipe d'une dizaine de personnes et "réalise un bon départ". Afin d'accompagner la croissance, le recrutement d'une vingtaine de spécialistes au cours des trois prochaines années est prévu.

Depuis peu, des équipes Stack Labs sont également présentes à Paris dans des bureaux commerciaux et techniques, Nantes, Strasbourg et bientôt à Lille. En parallèle, la filiale Palooma, a également été fondée, il y a près d'un an. Cette nouvelle "marque" est dédiée au déploiement de solutions de bureautique ou digital workplace pour les entreprises.

Une clientèle grands comptes

Aujourd'hui, l'entreprise de services du numérique compte une centaine de clients. Ces derniers sont généralement des grands comptes et des PME. La majeure partie se trouve en France. Une autre, moins importante, évolue aux Etats-Unis et au Canada. Parmi eux, se trouvent des groupes tels que l'Oréal, Veolia, Airbus ou Adeo.

Souvent, ces derniers ont besoin de nouveaux services numériques innovants et se trouvent face à des enjeux de transformation de la donnée. Ils viennent chercher auprès de la jeune entreprise toulousaine des plateformes cloud leur permettent d'exploiter plus simplement de gros volumes de données et créer plus de valeur et d'intelligence autour (de la donnée).

"Il y a une vraie appétence pour les sociétés d'expertise de pointe qui ne sont pas forcément grandes, mais qui ont beaucoup d'agilité avec des personnes impliquées et sont capables d'embrasser ses technologies. Je pense que c'est ce que les grands comptes viennent chercher chez nous, plus de dynamisme, d'innovation et de passion, des choses peu présentes dans les grandes entreprises en place historiquement", affirme le dirigeant.

Attirer des talents et les garder

Afin de mener à bien sa mission, Stack Labs emploie une quarantaine de collaborateurs en France, majoritairement au sein du siège social toulousain. En 2021, elle souhaite recruter une douzaine de personnes à travers la France. Elle souhaite attirer principalement des profils ayant des expériences dans le domaine du développement informatique, du cloud, et la sécurité.

"Notre but n'est pas de faire du recrutement pour réaliser des volumes. Nous sommes sur des métiers d'expertise et de savoir-faire qui sont assez rares sur le marché. Il faut donc réussir à attirer les talents et les garder. Chez Stack Labs, nous faisons en sorte à travers notre écosystème, avec du temps de veille et d'apprentissage en équipe, de privilégier la montée en compétences."

Frédéric Volpi souhaite atteindre différents objectifs tout en réalisant une croissance saine et maîtrisée. En 2019, Stack Labs affichait un chiffre d'affaires de trois millions. Pas inquiétée pas la pandémie, elle a connu une croissance et réalisé un chiffre d'affaires de près de 3,5 millions d'euros en 2020. D'ci trois ans à cinq ans, elle vise les 10 millions d'euros.

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