Sur les cinq dernières années, l'établissement a vu ses effectifs d'étudiants augmenter de 80 %, pour atteindre aujourd'hui le nombre de 1 600 apprenants. Voilà les statistiques qu'affiche le groupe IGS à Toulouse. Installé à Blagnac, cet établissement d'enseignement supérieur réunit en son sein pas moins de six écoles différentes (ICD, l'école de journalisme et de communication ISCPA, l'école immobilière IMSI, l'école informatique et numérique IPI, IGS RH et IGS alternance). Ainsi, à l'occasion de ses 30 ans d'existence à Toulouse (le groupe est aussi implanté à Paris et Lyon), l'IGS vient d'inaugurer ses nouveaux locaux, qui doivent permettre d'accompagner son développement.

"L'idée de départ était une extension en hauteur de notre bâtiment actuel de 4 000 m2. Finalement, nous avons eu l'opportunité d'acheter un bâtiment à proximité appartenant à GNFA, un centre de formation en alternance pour les métiers de l'automobile. Ce sont des locaux aux volumes très intéressants mais vieillots, avec des ateliers, qu'il a fallu réhabiliter", explique Heide Mathieu, la déléguée régionale du groupe IGS en Occitanie.

De nombreux espaces de travail partagés ont vu le jour au sein du campus IGS de Toulouse avec cette extension (crédits : Rémi Benoit).

Au total, l'opération a coûté environ 7 millions d'euros, terrains et travaux, hors mobiliers. Cet espace supplémentaire de 2 600 m2 offre ainsi une capacité d'accueil totale de 6 600 m2, avec davantage de confort pour les apprenants qui suivent les cours de 350 intervenants au total.

Un incubateur pour les étudiants

Ainsi, en plus de doubler la surface des bureaux administratifs des six établissements distincts, ce nouveau bâtiment offre une quinzaine de salles de cours, deux learning-Lab, deux cafétérias, une multitude d'espaces de travail partagés et un incubateur du nom de Synapse.

L'établissement veut encourager la prise d'initiatives entrepreneuriales de ses élèves grâce à ce nouvel espace (Crédits : Rémi Benoit).

"C'est un dispositif pour agir en amont de la détection de projets. Notre objectif va être ainsi d'accompagner les étudiants qui ambitionnent de lancer leur propre activité pour par la suite les diriger vers les bons interlocuteurs comme les clusters ou encore des incubateurs spécialisés dans l'accompagnement de projet. Notre ambition n'est pas de faire un énième incubateur de la place toulousaine mais plus un moyen de détecter des projets prometteurs", explique la dirigeante.

Avec ce dispositif, Heide Mathieu veut surtout encourager les apprenants "à faire" et à s'impliquer dans des projets car "ce qui intéresse les entreprises, au-delà des diplômes, aujourd'hui c'est qui vous êtes". Le projet pédagogique du groupe IGS a donc pour mission de "former les professionnels sur le plan des compétences, mais aussi comportemental et culturel dont les entreprises ont besoin car ce sont eux les clients finaux".

Plus de 1 500 élèves fréquentent ce nouveau lieu (Crédits : Rémi Benoit).

Devenir un lieu écologiquement responsable

Dans cet esprit, le groupe IGS vient de lancer pour son campus toulousain le projet "Eco Campus Attitude" car l'établissement estime que la transition écologique doit être un sujet auquel est sensibilisé chaque étudiant de l'enseignement supérieur.

Les étudiants en journalisme ont notamment à leur disposition un studio radio (Crédits : Rémi Benoit).

"Ce projet est le fil rouge de l'établissement pour les années à venir. Les équipes administratifs ont réalisé en amont du lancement du projet un audit énergétique de nos bâtiments et nous avons une marge de progression importante. L'idée est donc de faire réfléchir 500 de nos jeunes sur cette question afin qu'ils nous proposent des projets pour faire de ce campus un lieu éco-responsable".

Ainsi, les premières actions retenues par le jury, qui se réunira en début d'année prochaine, seront appliquées dès le mois de mars. Avec "Eco Campus Attitude", il est espéré un changement de comportement des apprenants et encadrants de ce groupe d'enseignement supérieur qui réalisera un chiffre d'affaires d'un peu moins de 20 millions d'euros sur l'année 2019.