Rives Dicostanzo poursuit sa croissance. L'entreprise qui a fêté ses 50 ans en 2013 a enregistré 24 M€ de CA en 2014 et poursuivra sa croissance en 2015, notamment grâce à la levée de fonds qu'elle vient d'annoncer.

"Nous avons levé 1,3 M€ auprès de BPI France et Multicroissance. Cette levée de fonds était mûrie depuis plus d'un an, mais ce genre de choses prend du temps. Il a fallu convaincre de nos projets et de la façon dont on travaille", explique François Dicostanzo, codirigeant de l'entreprise avec son frère Christophe.

Croissance externe

Avec cet argent frais, la société va poursuivre ses opérations de croissance externe. "Il est trop tôt pour rentrer dans le détail", souffle le dirigeant, qui précise néanmoins qu'"il s'agit de renforcer nos positions géographiques". En 2014, Rives Dicostanzo a racheté l'entreprise Benoit-Cattin à Massieu (Rhône-Alpes) et a repris 
l'activité de l'agence d'Angoulême du Groupe Lagache Mobility.

Diversification

En ce qui concerne la croissance organique, la société ne manque pas de projets, et continue sa diversification :

"En plus de nos métiers historiques (services logistiques, location de véhicules, conservation de biens), nous nous renforçons sur d'autres services comme les déménagements administratifs, industriels, hospitaliers, le transferts d'archives, etc.", développe François Dicostanzo.

Parmi les projets en cours, un contrat pluriannuel avec le CEA d'Arpajon (région parisienne) "pour un accompagnement quotidien de la vie de l'entreprise". Un type d'offres qui s'adresse principalement aux grands groupes lorsqu'il s'agit de contrat sur plusieurs années, mais qui vise aussi les PME : "quand elles ont besoin d'aide dans leur organisation, comme l'externalisation de la distribution par exemple".

"Libérer les énergies"

Rives Dicostanzo a pris réception de son nouveau hangar toulousain il y a quelques jours (Zac Saint-Martin) et termine actuellement d'emménager.  Alors que l'entreprise fait vivre 180 personnes à Toulouse, François Dicostanzo suit attentivement les débats sur la simplification de la vie des entreprises. "Nous devrions pouvoir embaucher sans avoir à se poser des centaines de questions. Aujourd'hui, l'acte d'embauche est lourd de conséquences. Notre droit du travail est trop complexe, il faut libérer les énergies !" Si le codirigeant admet qu'au niveau du gouvernement "les idées vont dans le bon sens", il faut selon lui, "aller beaucoup, beaucoup plus vite".